Actualité Historique Desarme - Patrouilleur - albatros
Patrouilleur Albatros
Déplacement : 2000t
Longueur : 85m
Largeur : 13,5m
Tirant d'eau : 6m
Numéro de coque : P681
Date admission au service actif : 23/03/1984
Date retrait service actif : 2015
Longueur : 85m
Largeur : 13,5m
Tirant d'eau : 6m
Numéro de coque : P681
Date admission au service actif : 23/03/1984
Date retrait service actif : 2015
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Actualité Patrouilleur Albatros
Clicanoo
16 / 06 / 2005
Sujet : En flagrant dĂ©lit de pĂŞche illiciteLe patrouilleur de la Marine nationale “L’Albatros” a arraisonné avant-hier après-midi un navire de tourisme sud-africain surpris en flagrant délit de pêche illicite au large de Bassas da India, dans les îles Éparses. Son matériel saisi, le “Mieke” a pu regagner son port d’attache en attendant des nouvelles de la justice française.
C’est suite à un renseignement que le patrouilleur de la Marine nationale L’Albatros s’est rendu avant-hier après-midi au large de Bassas da India, l’une des îles Éparses située au nord d’Europa, pour appréhender un navire de tourisme suspecté de se livrer à la pratique de la pêche au gros, illicite dans ces eaux territoriales françaises classées de surcroît réserve naturelle. Rendu sur place sur demande du Cross-centre de surveillance des affaires maritimes du Port, L’Albatros trouve effectivement le Mieke, schooner battant pavillon sud-africain et originaire de Port-Elisabeth, au mouillage au nord des récifs de Bassas da India. Ce navire de tourisme proposant des croisières de plongée et de pêche au gros est suspecté de longue date de venir faire profiter ses clients des eaux poissonneuses de l’archipel des Éparses, aujourd’hui chapeauté par le préfet des terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Investissant le pont du voilier en milieu d’après-midi, les militaires découvrent alors que outre les neuf hommes d’équipages, huit passagers se trouvent à bord et sont tous en train de pêcher malgré l’interdiction. Ces faits constatés, les militaires verbalisent le capitaine mozambicain du Mieke, et saisissent tout le matériel de pêche comme la loi les y autorise. Le voilier sud-africain, à quelque 900 milles nautiques de son port d’attache ne sera toutefois pas arraisonné, et pourra repartir libre vers des flots plus cléments. Le dossier, de même que les saisies effectuées, vont être transmis au service des affaires maritimes de Mayotte, qui remettra ensuite le dossier au tribunal d’instance. C’est ce dernier qui engagera les poursuites nécessaires envers le contrevenant. Il encourt de fortes peines d’amende.
Ce qui a sans aucun doute mis la puce à l’oreille du centre de surveillance des affaires maritime est le site web de Classic sailing adventures (www. classic-saling-adventures. com), le tour opérator qui affrête le Mieke pour ces croisières sportives pas toujours légales. Les pêcheurs au gros qui ont séjourné à bord du splendide voilier y vantent les mérites du bateau mais aussi les magnifiques prises réalisées au large de Bassas da India, aux eaux particulièrement poissonneuses. Marlins, dorades ou thons y sont allègrement pêchés selon ces vacanciers qui ne font jamais allusion au fait que ce secteur relève de la souveraineté française, et encore moins qu’il s’agît d’une réserve naturelle. Ignorance ou désinformation de la part de l’organisateur ? En tous cas, Bassas da India apparaît sans complexe dans la liste des destinations régulières du navire, et les articles qui accompagnent la rubrique qui lui est consacrée sont sans équivoque quant aux activités qu’on y pratique. Naviguer n’est certes pas totalement interdit à Bassas da India (il faut en effet avoir une autorisation), mais y pêcher, si.
16 / 06 / 2005
Sujet : En flagrant dĂ©lit de pĂŞche illiciteLe patrouilleur de la Marine nationale “L’Albatros” a arraisonné avant-hier après-midi un navire de tourisme sud-africain surpris en flagrant délit de pêche illicite au large de Bassas da India, dans les îles Éparses. Son matériel saisi, le “Mieke” a pu regagner son port d’attache en attendant des nouvelles de la justice française.
C’est suite à un renseignement que le patrouilleur de la Marine nationale L’Albatros s’est rendu avant-hier après-midi au large de Bassas da India, l’une des îles Éparses située au nord d’Europa, pour appréhender un navire de tourisme suspecté de se livrer à la pratique de la pêche au gros, illicite dans ces eaux territoriales françaises classées de surcroît réserve naturelle. Rendu sur place sur demande du Cross-centre de surveillance des affaires maritimes du Port, L’Albatros trouve effectivement le Mieke, schooner battant pavillon sud-africain et originaire de Port-Elisabeth, au mouillage au nord des récifs de Bassas da India. Ce navire de tourisme proposant des croisières de plongée et de pêche au gros est suspecté de longue date de venir faire profiter ses clients des eaux poissonneuses de l’archipel des Éparses, aujourd’hui chapeauté par le préfet des terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Investissant le pont du voilier en milieu d’après-midi, les militaires découvrent alors que outre les neuf hommes d’équipages, huit passagers se trouvent à bord et sont tous en train de pêcher malgré l’interdiction. Ces faits constatés, les militaires verbalisent le capitaine mozambicain du Mieke, et saisissent tout le matériel de pêche comme la loi les y autorise. Le voilier sud-africain, à quelque 900 milles nautiques de son port d’attache ne sera toutefois pas arraisonné, et pourra repartir libre vers des flots plus cléments. Le dossier, de même que les saisies effectuées, vont être transmis au service des affaires maritimes de Mayotte, qui remettra ensuite le dossier au tribunal d’instance. C’est ce dernier qui engagera les poursuites nécessaires envers le contrevenant. Il encourt de fortes peines d’amende.
Ce qui a sans aucun doute mis la puce à l’oreille du centre de surveillance des affaires maritime est le site web de Classic sailing adventures (www. classic-saling-adventures. com), le tour opérator qui affrête le Mieke pour ces croisières sportives pas toujours légales. Les pêcheurs au gros qui ont séjourné à bord du splendide voilier y vantent les mérites du bateau mais aussi les magnifiques prises réalisées au large de Bassas da India, aux eaux particulièrement poissonneuses. Marlins, dorades ou thons y sont allègrement pêchés selon ces vacanciers qui ne font jamais allusion au fait que ce secteur relève de la souveraineté française, et encore moins qu’il s’agît d’une réserve naturelle. Ignorance ou désinformation de la part de l’organisateur ? En tous cas, Bassas da India apparaît sans complexe dans la liste des destinations régulières du navire, et les articles qui accompagnent la rubrique qui lui est consacrée sont sans équivoque quant aux activités qu’on y pratique. Naviguer n’est certes pas totalement interdit à Bassas da India (il faut en effet avoir une autorisation), mais y pêcher, si.
Alabordache
31 / 05 / 2005
Sujet : Arraisonnement et dĂ©routement d’un navire de pĂŞcheDans un communiqué diffusé le 26 mai, la Préfecture de La Réunion affirme que le 24 mai, "au cours d’une mission de transit, le patrouilleur de la marine nationale Albatros repère un navire de pêche à la dérive, le New Fortune, à l’Est du banc du Geyser, dans la zone économique exclusive des Glorieuses" et que "devant l’incohérence des déclarations du capitaine de ce palangrier" de 21 mètres, "armé par un équipage de 16 personnes d’origine asiatique", il est demandé à l’Albatros d’envoyer une équipe de visite à bord.
Le navire détient à son bord une cargaison de "quatre tonnes de requins, de thons, ainsi que diverses espèces pélagiques".
Dans le même temps, "la vedette de la gendarmerie maritime, Verdon, qui accompagnait l’Albatros, repère une palangre en ZEE française". Des positions du navire, qui dispose d’une licence pour pêcher en eaux malgaches mais toutes en ZEE française, sont communiquées par le centre de surveillance des pêches malgache, partenaire habituel du CROSS de La Réunion. Le capitaine "nie en bloc avant de reconnaître les faits". Les positions réelles des palangres sont alors communiquées à l’équipe de l’Albatros.
Le relevage de ces engins, longs de plusieurs dizaines de kilomètres, prend toute la journée du 26 mai.
Devant le faisceau de preuve d’infraction à la police des pêches, "le directeur des Affaires maritimes demande le déroutement du New Fortune vers Mayotte où le convoi est attendu le 27 mai vers 9 heures locales".
31 / 05 / 2005
Sujet : Arraisonnement et dĂ©routement d’un navire de pĂŞcheDans un communiqué diffusé le 26 mai, la Préfecture de La Réunion affirme que le 24 mai, "au cours d’une mission de transit, le patrouilleur de la marine nationale Albatros repère un navire de pêche à la dérive, le New Fortune, à l’Est du banc du Geyser, dans la zone économique exclusive des Glorieuses" et que "devant l’incohérence des déclarations du capitaine de ce palangrier" de 21 mètres, "armé par un équipage de 16 personnes d’origine asiatique", il est demandé à l’Albatros d’envoyer une équipe de visite à bord.
Le navire détient à son bord une cargaison de "quatre tonnes de requins, de thons, ainsi que diverses espèces pélagiques".
Dans le même temps, "la vedette de la gendarmerie maritime, Verdon, qui accompagnait l’Albatros, repère une palangre en ZEE française". Des positions du navire, qui dispose d’une licence pour pêcher en eaux malgaches mais toutes en ZEE française, sont communiquées par le centre de surveillance des pêches malgache, partenaire habituel du CROSS de La Réunion. Le capitaine "nie en bloc avant de reconnaître les faits". Les positions réelles des palangres sont alors communiquées à l’équipe de l’Albatros.
Le relevage de ces engins, longs de plusieurs dizaines de kilomètres, prend toute la journée du 26 mai.
Devant le faisceau de preuve d’infraction à la police des pêches, "le directeur des Affaires maritimes demande le déroutement du New Fortune vers Mayotte où le convoi est attendu le 27 mai vers 9 heures locales".