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Cette action citoyenne a été distinguée parmi la centaine de dossiers présentés en 2005 au trophée national “Civisme et jeunesse” décerné par l’association Civisme Défense Armée Nation (CiDAN) et la Commission Armées Jeunesse pour récompenser les initiatives qui oeuvrent au développement des liens entre les armées et la Nation.
Des collégiens et l’équipe pédagogique emmenée par Nicole Rogier, Principale du collège Jules Solesse, recevront leur trophée, une marianne en cristal, des mains du Commandant de la Rieuse, le lieutenant de vaisseau Alexis Béatrix, le 5 juillet à 15h30, à la base navale, au Port (près du rond point de la Glacière).
Alabordache 08 / 03 / 2005 Sujet : Retrouvailles La Jeanne au cĹ“ur Six des marins, commandant, officiers et officiers mariniers du patrouilleur la “Rieuse”, qui s’est porté à la rencontre de la “Jeanne d’Arc” au large de Rodrigue, sont des anciens du navire école. La mission n’est donc pas tout à fait comme les autres. Revoir la Jeanne, ça fait toujours chaud au cĹ“ur.
La Rieuse a rejoint hier la Jeanne d’Arc au large de l’île Rodrigues pour l’accompagner jusqu’à la Réunion où elle est attendue demain matin. A bord du patrouilleur, le Lieutenant de Vaisseau Béatrix qui commande le bâtiment, son second et son officier opération, les Enseignes de Vaisseau Delrieu et de Coutard ont tous trois embarqué sur la Jeanne pour un tour de l’Atlantique lorsqu’ils étaient élèves officiers. Dans le carré des officiers mariniers, le maître principal Harmance, doyen du bord, responsable de la mécanique et de l’électricité sur le patrouilleur, se souvient des années 82-84 lorsqu’il était jeune matelot, mécanicien machine arrière, à bord de la Jeanne. Le Maître Camus, bosco de la Rieuse et le second Maître Desplantes, mécanicien et manĹ“uvrier ont eux aussi connu les campagnes de la Jeanne, en 94-96 et en 2001-2002. Tous n’ont rien oublié de leur séjour même s’ils confient qu’à bord du navire école, la discipline, l’étiquette diraient les joueurs de golf, est plus rigoureuse qu’ailleurs. Éducation oblige. Dimanche matin, sous un ciel redevenu clément, le patrouilleur P400 de 55 mètres, la Rieuse, et ses 30 membres d’équipage, a quitté le quai “Alfa” de Port Saint-Louis à Maurice où elle était amarrée depuis 48 heures. Après un dernier regard en direction des dizaines de palangriers asiatiques en escale, Cap droit sur Rodrigues vers laquelle se dirigent aussi le porte hélicoptère la Jeanne d’Arc et la frégate anti-sousmarine Georges-Leygues, les navires école de la marine nationale. “Nous mettons entre parenthèses nos missions habituelles comme la traque des pécheurs pirates où la lutte contre l’immigration clandestine, pour aller accueillir la Jeanne et participer avec elle à plusieurs exercices militaires tout en l’accompagnant jusqu’à la Réunion, explique le commandant Béatrix. Et nous le faisons avec beaucoup de plaisir car la « Jeanne d’Arc » n’est pas un navire comme les autres. C’est un porte drapeau, un bâtiment emblématique de la marine nationale, un merveilleux ambassadeur de la France dans le monde entier”. “Depuis que j’ai quitté son bord, je n’ai jamais eu l’occasion de franchir à nouveau sa coupée. Je l’ai croisée deux fois, en 97, avec le Georges-Leygues déjà, mais il n’était pas encore navire école, et en 2003 lors d’une grande manĹ“uvre qui rassemblait plusieurs bâtiments dont le « Charles-de-Gaulle ». Cette fois c’est différent. Je sais qu’elle va faire escale à la Réunion. Beaucoup d’images du passé reviennent à l’esprit. C’est beaucoup d’émotions”. En pleine mer hier, plusieurs élèves de la Jeanne sont venus faire un stage sur la Rieuse. Ces jeunes officiers étaient attendus de pied ferme par leurs six anciens.
Marine nationale 27 / 01 / 2005 Sujet : Interception d'un kwassa-kwassa Ă Mayotte
Le jeudi 27 janvier 2005 à 20H55 (heure française), le patrouilleur La Rieuse a intercepté une embarcation sans marque de nationalité à l’intérieur des eaux territoriales françaises de l’île de Mayotte, située dans l’archipel des Comores en océan Indien.
Après plusieurs tentatives de fuite, l’embarcation de type kwassa-kwassa qui comportait deux membres d’équipage transportait vingt-quatre clandestins (neuf hommes, onze femmes et quatre enfants). Elle a été arraisonnée et déroutée vers Mayotte sur ordre du commandant de La Rieuse.
L’ensemble de ces personnes en situation illégale a été remis aux autorités dès leur arrivée à quai à 22h00 (heure française).