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Actualité Historique Marine - Ecole - bellepoule
Bâtiment Ecole Belle Poule
bellepoule
Déplacement : 227t
Longueur : 32,45m
Largeur : 7,4m
Tirant d'eau : 3,65m
Numéro de coque : A650
Date admission au service actif : 08/02/1932 (lancement)
L'actualité / Historique est une page destinée à présenter l'actualité d'une unité. Elle est également destinée à présenter l'histoire d'une unité : son activité passée et future, ses anecdotes, des faits marquants.
Vous pouvez compléter cette page si vous possédez des informations.
Actualité Bâtiment Ecole Belle Poule

06 / 05 / 2009
Sujet : Première traversée de l'Atlantique pour l'Etoile et la Belle Poule
Près de 4 mois de mer, 7. 000 miles (13. 000) à parcourir, le périple est de taille. L'Etoile et la Belle Poule ont pris le large, dimanche 26 avril, en direction de Vigo (Espagne). Avec 25 autres vieux gréements, les deux voiliers école de la Marine vont traverser l'Atlantique à l'occasion de la course « Tall Ships Atlantic Challenge 2009 ». Départ le 30 avril, pour les deux Brestoises de 37,50 mètres de long. La traversée les mènera des Canaries aux Bermudes, puis sur la côte est des États-Unis et enfin retour en Irlande le 13 août.

C'est la première fois en 70 ans d'existence que l'Etoile et la Belle Poule participent à la traversée de l'Atlantique. Construites en 1932 les jumelles sont des voiliers écoles affectés à l'École navale et au groupe des écoles du Poulmic. L'Étoile est le 15e bâtiment de ce nom et la Belle Poule, le 3e du nom.
Erwan ribouchon
22 / 10 / 2006
Sujet : Les goélettes en Islande
Ancien appelé du bord d'octobre 1999 à octobre 2000, je garde un souvenir indélébile de cette extraordinaire aventure (Pauillac, Islande, Aber Wrac’h, Brest et Douarnenez 2000, Amsterdam, Bremerhaven,...).
L'Islande, en juin 2000, reste ma campagne la plus marquante. Cela faisait près de 70 ans qu'une goélette à hunier (ou islandaise) n'avait pas fait le voyage Paimpol- Reykjavík.
J'ai encore les images très émouvantes des très anciens islandais (surnom donné aux marins qui ont fait les campagnes de pêche islandaises) sur les quais de Paimpol qui nous regardaient partir, les larmes aux yeux. Le plus troublant, c'est que je ne saurai jamais si c'était en pensant aux bons ou aux mauvais souvenirs, tant leurs conditions de vie à bord, à l'époque, étaient difficiles.
D’autant plus que la visite du musée des islandais et du mur des disparus à Ploubazlannec avait ancré leurs histoires dans ma mémoire.
D’ailleurs, lors de la traversée, je suis resté avec ces images, fier de leur rendre hommage à ma façon.
Le commandant, sachant l’arrivée proche avait organisé un concours : celui qui verrait l’île le premier.
Quel spectacle merveilleux de voir dans une légère brume se dessiner les montagnes enneigées au pied du rivage, après plus d’une semaine, seuls, sur l’Océan Atlantique nord.
Pour rouvrir une page d’Histoire, rejoints par l’Etoile, nous avons mouillé au large des côtes pour pêcher la morue, comme l’avait fait nos ascendants. La pêche a été fructueuse. Ce qui nous a valu des menus moins variés par la suite…
En avance sur notre programme, nous avons fait escale sur les îles Vestmann, à Heimaey, l'île principale habitée, théâtre d’une importante éruption volcanique en 1973.
Puis remontant vers le Nord, nous nous sommes arrêté à Grundarfjördur, laissant l’Etoile rejoindre le Cercle Polaire, l’accueil fut princier : les chalutiers (assez importants dans cette régions) ont quitté la jetée qui faisait juste notre taille, pour nous laisser la place, la chorale des enfants nous a souhaité la bienvenue en chantant aux côtés de Madame le Maire et le clou final a été un feu d’artifice en plein jour (en juin, il ne fait plus nuit). Extraordinaire, d’autant plus que notre visite n’était pas prévue !
Le lendemain, le village nous avait affrété un car pour aller visiter la région, en particulier les ruines d’un ancien village de pêcheurs français, suivi d’un repas traditionnel.
En retour, le commandant a offert à la population si chaleureuse un cocktail à bord. L’ambiance fut remarquable, malgré la barrière de la langue…
Enfin, nous avons rejoint l’Etoile à Reykjavík où nous étions attendus avec tout autant d’enthousiasme…

17 / 09 / 2006
Sujet : La Belle-Poule n'est pas qu'une belle coque
Pour la première fois, elle se visite entièrement, à l'occasion des journées du patrimoine.
Elle est là dix mois par an, la goélette la Belle-Poule. Impossible de les rater, sa soeur jumelle L'Étoile et elle, quand on passe le pont de Recouvrance. Pourtant, il n'a jamais été possible pour le grand public de la visiter en long, en large, et en travers. Jusqu'à ce week-end. Car cette année, les journées prennent une saveur toute particulière à la base navale. Pour la première fois, la visite de la goélette ne s'arrête pas à l'entrée des coursives.

« On s'attend à voir beaucoup d'anciens, explique le commandant Claude Zallot. Des personnes qui ont fait leur service à bord comme des élèves du Centre d'instruction navale. » Et s'ils se demandent ce qui a changé depuis à bord, ils risquent d'être déçu, ou rassuré, c'est selon. Certes, les hamacs ont fait place depuis longtemps à des bannettes, nettement plus pratiques.

Mais tout, à bord de la Belle-Poule, est fait « dans l'esprit de 1932 », date à laquelle le bateau a été construit à Fécamp. Une touche traditionnelle qu'on retrouve à bord, mais aussi dans la manière de naviguer. Sans GPS, ni autre fioriture technologique.

Une existence chargée d'histoire

La Belle-Poule, ce n'est pas qu'une belle coque. C'est aussi un navire chargé d'histoire, qui a notamment rejoint les Forces françaises libres à Portsmouth en 1940, entrant ainsi dans la Résistance pour cinq ans. Avec, à son bord, des habitants de l'île de Sein.

C'est aussi l'un des derniers navires à voile de la Marine nationale. Bien qu'il ne soit pas armé, ce bâtiment part chaque été en expédition. Le but : former des élèves officiers à la navigation à l'ancienne, forger leur esprit d'équipe et développer leur sens marin.

Le reste du temps, la Belle-Poule est surtout un magnifique outil de promotion et de communication pour la Marine. Beaucoup de curieux et d'amoureux des beaux bateaux ont déjà foulé son pont. Mais alors, pourquoi attendre cette année pour permettre de le visiter de fond en comble ? « Parce que c'est là qu'on habite ! rigole un marin. Vous feriez visitez votre appartement, vous · »

Pour Yann Le Huede, second à bord de la Belle-Poule, « ce bateau est un peu celui des Brestois. On passe quasiment l'année chez eux. On leur devait bien de passer un peu de temps chez nous, à bord. »
Cols bleus
19 / 10 / 2001
Sujet : Des goélettes princières.
Après un mois de gardiennage à Toulon, la Belle Poule et l'Étoile, ont appareillé pour rallier la Principauté de Monaco. Accompagnées par des sonneurs du Bagad de Lann-Bihoué, elles ont fait leur entrée dans le Port Hercule, rejoignant les soixante-dix yachts de tradition participant à la 5e édition de la Monaco Classic Week-Trophée Prada. Reçues par le Yacht Club de Monaco, les goélettes ont participé à plusieurs sorties en mer permettant ainsi aux personnalités monégasques invitées à bord de découvrir les deux bâtiments et d'avoir une autre approche des régates. La soirée de remise des prix a été l'occasion pour l'Étoile de recevoir une mention spéciale du jury au concours d'élégance mais aussi aux deux commandants d'offrir un sabre de marine au président du Yacht Club de Monaco, SAS le prince héréditaire Albert.
Cols bleus
19 / 08 / 2001
Sujet : Escale Fin Juillet 2001
Après une escale à Marseille, l'Étoile et la Belle Poule ont relâché dans le port de Toulon et la Belle Poule a fait une courte escale au CIN de Saint-Mandrier. À cette occasion, le CIN a ouvert sa darse au public mandréen afin que celui-ci puisse profiter de l'événement. La Belle Poule, commandée par le LV Thierry Babey (dont c'est la dernière campagne à bord de ce fier voilier datant de 1935) s'est amarrée au quai du CIN et a été accueillie au son des cornemuses et bombardes du Bagad du CIN. Nombreux furent les Mandréens à venir visiter le navire-école tout au long de la journée. Parmi les quartiers-maîtres et matelots élèves du CIN, les engagés directs qui n'ont jamais connu ces voiliers ont pu ce jour là découvrir ce vieux gréement encore vaillant.
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