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La frégate de surveillance de la Marine nationale Vendémiaire a un nouveau commandant depuis hier, le capitaine de frégate Philippe Petitdidier, qui succède au capitaine de frégate Damien Lorge.
La passation a été faite officiellement par le commandant de la marine (Comar), Eric Abadie, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée sur la plate-forme arrière du bâtiment en présence du général Alain Daniel, commandant les forces armées en Nouvelle-Calédonie (Fanc).
Le capitaine de frégate Petitdier connaît bien la Nouvelle-Calédonie, où il a été second du Vendémiaire puis commandant du batiment de transport léger (Batral) Jacques Cartier il y a cinq ans.
Agé de 40 ans, il est entré à l’école navale en 1985. Après une affectation sur l’aviso escorteur Commandant Bory basé à Djibouti, à bord duquel il a effectué des missions dans le golfe arabo-persique, puis sur le porte-avions Foch, il a intégré le cursus de formation des pilotes de l’aéronautique navale. Breveté pilote de chasse en 1991, il a rejoint l’escadrille 59 S, volant sur Fouga Zéphyr et sur Super Etendard.
Missions en Yougoslavie
Il a été affecté en 1993 à la flottille 16 F basée à Landivisiau, équipée d’avions de chasse embarqués Etendard IV, et spécialisée dans les missions de reconnaissance. Il a occupé les postes de chef du Centre renseignement support préparation de mission (Crspm), de chef du service opérations, puis a été commandant en second de la flottille. Embarqué à bord des porte-avions Foch et Clémenceau, déployés en Adriatique dans le cadre des missions Balbuzard, il a effectué des missions de combat au-dessus de l’ex-Yougoslavie.
Le capitaine Petitdidier totalise 1 500 heures de vol, 130 appontages et 30 missions en zone hostile. Il a embarqué en 1998 sur le porte avions Foch comme chef du service vols, poste qu’il occupait durant la mission Trident face à l’ex-Yougoslavie, début 1999.
Il a été nommé commandant en second de la frégate de surveillance Vendémiaire, à Nouméa, en juillet 1999, avec laquelle il a participé à la mission Santal, au Timor oriental. Il a ensuite commandé le bâtiment de transport léger (Batral) Jacques Cartier en 2000, toujours à Nouméa.
Ayant réussi le concours du collège interarmées de défense, il a intégré en 2001 le Naval command college, à Newport, aux Etats-Unis. A l’issue de cette formation au commandement supérieur, il a été affecté à l’état-major de la force d’action navale, à Toulon, au bureau aéronautique de la division conduite des forces.
Sur le Charles-de-Gaulle
Il occupe également le poste de sous-chef d’opérations de l’état-major du groupe aéronaval durant la mission Agapanthe du porte-avions Charles de Gaulle, dans l’océan Indien en 2004.
Le capitaine de frégate Philippe Petitdidier a été nommé à ce grade le 1er octobre 2000. Il est chevalier de la légion d’honneur. Il est marié et a une fille.
La frégate française Vendémiaire arrivée lundi 21 février 2005 pour une escale de courtoisie de 4 jours, est bloquée depuis dans le port de Suva, la capitale des îles Fidji, à cause de problèmes mécaniques.
Un responsable de l’ambassade a confirmé que le Vendémiaire, avec ses 91 membres d’équipage, attendait des pièces de rechange. « On m’a dit qu’ils devraient rester ici jusqu’au 7 mars, » a expliqué le fonctionnaire de l’ambassade.
Le commandant de la frégate, Damien Lorge, a déclaré au service de presse « Oceania Flash » qu’il s’agissait d’un problème mineur, qui ne leur permettait toutefois pas de naviguer dans des conditions optimales. « Une fois que la panne sera réparée, vraisemblablement cette semaine, le Vendémiaire reprendra sa mission de 3 mois dans le Pacifique Sud, » a-t-il indiqué.
Cependant, il a du annuler une escale prévue à Tarawa dans les îles Kiribati au début de ce mois. « Nous allons sauter cette étape, puis nous irons directement en Polynésie Française pour des exercices de surveillance maritime, puis nous continuerons dans le Pacifique Sud pour des opérations de surveillance maritime communs avec les états voisins de Samoa et Niue, » a déclaré le commandant Lorge.
Le Vendémiaire se rendra ensuite fin avril en Nouvelle Zélande pour célébrer le jour Anzac. Chaque année le vingt-cinq avril, les Australiens et les Néo- Zélandais célèbrent un jour férié. Ça s'appelle, « Le Jour ANZAC ». Ce jour-là, ils se rappellent des soldats qui sont morts en servant dans l'armée australienne. Les premiers ANZACs étaient les soldats qui sont allés à Gallipoli en 1914, pendant la première guerre mondiale. Le Jour ANZAC est un jour pour leur rendre hommage. Aujourd'hui, il n'y a plus personne qui était à Gallipoli ce matin-là.
Le Vendémiaire se rendra finalement en Australie avant de revenir à son port base de Nouméa.
De nouveaux équipements pour le « Vendémiaire ».
La frégate Vendémiaire s’est amarrée, hier matin, pour deux jours, au quai principal du port autonome, afin d’être équipée une antenne de télévision par satellite et de changer sa parabole radar.
La frégate Vendémiaire, navire amiral de la flotte de la marine nationale en Nouvelle-Calédonie, est venue s’amarrer hier matin, pour deux jours, au quai principal du port autonome, pour y recevoir deux nouveaux équipements électroniques : une antenne pour capter la télévision par satellite et une nouvelle parabole radar.
Le bâtiment a dû venir accoster au quai principal du port autonome. En effet, le quai de la base Chaleix est trop exigu et insuffisamment solide pour pouvoir accepter la grosse et lourde grue nécessaire à ces manipulations.
Surveillance
et représentation
Si l’antenne de télévision satellite est une nouveauté à bord de la frégate, le changement de la parabole radar est une procédure qui se répète régulièrement dans le cadre de la maintenance habituelle de ce navire, où tout équipement a une durée d’utilisation réglementaire.
La frégate Vendémiaire est un navire de surveillance et de représentation comparable à ceux qui naviguent dans la plupart des Dom-Tom. Sa mission principale est la surveillance de la ZEE (Zone économique exclusive) calédonienne mais aussi, dans le cadre de la coopération régionale, de certains pays voisins, comme le Vanuatu et Fidji. Cette surveillance concerne notamment les bateaux pirates qui y pêchent illégalement, mais aussi les navires qui dégazent en pleine mer, le trafic des bâtiments militaires d’autres nations, etc.
Mais elle assure également une mission de représentation sur l’ensemble du Pacifique, soit en rendant visite à des pays de cette zone, soit en participant à des manĹ“uvres internationales. Elle vient tout juste, par exemple, de rentrer d’un voyage au Kamtchaka.
La pose de l’antenne et de la parabole sera terminée cet après-midi. Puis, la frégate Vendémiaire doit reprendre la mer dès le 15 février pour une nouvelle mission de surveillance de ZEE. Celle-ci la conduira notamment à Fidji, Wallis et Futuna et en Polynésie française.
Vladivostok, Terney, Wakkanaï, Korsakov, Petropavlosk..., la liste du commandant Lorge sent la neige. Dehors, le quai est blanc de soleil. Le voyage est terminé.
Le Vendémiaire est arrivé, hier matin, après une mission de trois mois dans le Pacifique. Les sacs de courriers attendent encore au pied de la coupée.
« Le Vendémiaire n’avait pas fait d’escale à Vladivostok depuis environ six ans... L’accueil dans les pays de la Fédération de Russie a été fantastique partout et particulièrement à Terney », reprend le commandant Lorge. Terney : un village, un port minuscule au nord de Vladivostok, qui ne voit jamais personne. Et encore moins des bâtiments militaires français. « Nous étions les premiers à y mouiller depuis Lapérouse, en 1787, précise le commandant. Organisée avec l’association Albi-Lapérouse, l’escale avait pour objectif de revenir sur les traces du grand navigateur. »
Montrer le drapeau
Les ports se suivent, souvent des premières ou des destinations un peu oubliées : Wakkanaï au nord du Japon où aucun bateau militaire n’avait fait escale depuis trente ans, Korsakov à l’extrémité nord de l’île Sakhaline, ouvert à la circulation depuis une dizaine d’années seulement, Petropavlosk, au Kamtachatka, où le Vendémiaire a été le premier bateau européen à faire escale depuis l’ouverture du port en 2001. « Cela nous a permis de tester les capacités d’accueil et de soutien de ces escales dont, souvent, nous ignorions tout. Parallèlement, à cause justement de leur rareté, elles ont eu une importance sans doute accrue. A Petropavlosk, l’ambassadeur de France en Russie est venu à bord... » L’objectif : montrer le drapeau, assurer la présence française dans le Pacifique, tisser un peu plus serrés les liens diplomatiques. Le bâtiment a ensuite participé à un exercice international au Japon, avant d’entamer la seconde phase de sa mission. Et, là, plus de petits-fours. Le bateau a consacré plusieurs semaines à la surveillance des pêches en Papouasie, à Wallis-et-Futuna et aux Tonga, avant de rentrer via Hunter et Matthew. « Nous nous rendrons compte de la fatigue dans deux ou trois jours... »
La frégate en chiffres
Livré en janvier 1993, le Vendémiaire est la cinquième d’une série de six frégates, construite par les chantiers de l’Atlantique. Affectés à des missions de surveillance maritime, ces bâtiments sont principalement utilisés pour la police de la navigation, l’assistance aux pêches, la protection du trafic commercial ou la collecte de renseignements. Ils peuvent également soutenir des opérations à caractère humanitaire.
- Longueur hors tout : 93,50 mètres
- Largeur à la flottaison : 14 mètres
- Déplacement maximum : 2 950 tonnes
- Tirant d’eau correspondant : 4,40 mètres
- Propulsion : 8 800 chevaux
- Vitesse : 20 nœuds
- Production électrique : 3 x 590 kW
- Equipage et passagers : 123
- Autonomie : 50 jours
- Rayon d’action à 15 nĹ“uds : 10 000 milles nautiques
- Système d’arme : un hélicoptère, un canon de 100 mm et un de 20, deux Exocets et deux lance-leurres.