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Actualité Patrouilleur de Service Public Cormoran
Alabordache 28 / 08 / 2005 Sujet : Le prix Marine nationale de la solitaire pour Kito de Pavant
Marine nationale - alabordache 11 / 03 / 2005 Sujet : Pollution en mer
Un navire battant pavillon italien, soupçonné d'une pollution volontaire en mer dans le golfe de Gascogne, a été dérouté jeudi vers Brest où il est arrivé vendredi peu avant 04H00.
La pollution constatée par un équipage d'un Falcon 50 de la base aéronavale de Lann-Bihoué, a fait l'objet de photographies envoyées au procureur de la République de Brest, François Nicot, qui a ordonné le déroutement.
Le secrétaire d'Etat à la mer, François Goulard, a assisté à la dernière phase de l'opération de déroutement, en rade de Brest, sur un bateau de la Marine nationale qui est allé au-devant du navire présumé fautif.
"Il s'agit de bien montrer que nous sommes intraitables en matière de pollution maritime, nous sommes extrêmement vigilants et nous tenons à ce que les coupables soient jugés et sanctionnés", a expliqué le ministre.
Le Enrico Ievoli, chimiquier de 138 mètres appartenant à Novamar International (Milan), a été surpris, jeudi matin vers 09H30, dans la zone économique exclusive française (ZEE), à 480 milles à l'Ouest de La Rochelle, avec dans son sillage une trainée d'hydrocarbure de 26 km de long sur 40 mètres de large.
Le commandant, de nationalité italienne, a nié les faits. Le navire était attendu à l'entrée du rail d'Ouessant par le Cormoran, patrouilleur de la Marine nationale.
Le navire, construit en 1999, avait quitté le port de Sarrocho en Sardaigne à destination d'Anvers (Belgique) avec 11.768 tonnes de produits chimiques, dont de l'acétone.
"Il s'agit d'un pavillon européen, d'un armateur qui a plutôt bonne réputation, d'un navire récent. Ce n'est donc pas une question de sécurité maritime mais une question de comportement", a commenté M. Goulard.
Le ministre s'est félicité qu'"à l'horizon de 5 ans, tous les pays européens, y compris ceux qui jusqu'à présent ont été peut être les plus laxistes sur ce plan là, se sont engagés à avoir une politique de sanctions pénales avec des minimums prévus, de telle sorte que l'on poursuive ce type de comportement partout dans les eaux européennes".
Le navire à quai doit être examiné par les techniciens du service de sécurité des navires de Brest. Le versement d'une caution dont le montant devrait être fixé vendredi par le procureur de la République, sera exigé avant que le navire ne soit autorisé à reprendre sa route.
La solitaire 03 / 12 / 2004 Sujet : Programme 2005 Solitaire du FigaroProgramme 2005 Solitaire du Figaro
• PERROS-GUIREC 390 milles
Ouverture du village Lundi 1er août
Prologue Afflelou: Vendredi 5 août
Départ 1ère étape : Dimanche 7 août
• GETXO-BILBAO – Euskadi 368 milles
Arrivée prévue des bateaux : Mardi 9 août
Départ 2ème étape : Vendredi 12 août
• LA ROCHELLE 456 milles
Arrivée prévue des bateaux : Dimanche 14 août
Départ 3ème étape : Mercredi 17 août
• CORK (CROSSHAVEN) – Irlande 496 milles
Arrivée prévue des bateaux : Samedi 20 août
Départ 4ème étape : Mardi 23 août
• PORT BOURGENAY – TALMONT-SAINT-HILAIRE
Arrivée prévue des bateaux : Vendredi 26 août
Régate de clôture Afflelou : Dimanche 28 août
Entrés en service en 1997, le Cormoran, le Flamant et le Pluvier ont été construits sous une forme anguleuse. Une forme nouvelle dont les difficultés ont, semble-t-il, été mal évaluées. A bord des trois navires de la série « OPV 54 » des fuites d'eau sont apparues entre les tôles de la coque, au niveau des soudures.
Une expertise de DCN
Mis sur cale en 1994 à Lorient, le Cormoran a été construit au chantier Leroux Naval Industrie (LNI), racheté en 1998 par la société Alstom Leroux Naval. A partir des plans conçus par LNI, le Flamant et le Pluvier ont, eux, été mis en chantier par les Constructions mécaniques de Normandie, à Cherbourg où ils sont actuellement basés.
A l'occasion de la dernière période d'entretien du Cormoran, basé à Brest, les infiltrations d'eau ont été localisées et la Marine a mandaté une expertise à DCN, afin de déterminer l'ampleur du sinistre et le programme des travaux à réaliser.
L'examen du navire s'est achevé au début du mois, venant confirmer la nécessité d'une modification de la forme du bateau.
Modification du profil
de la coque
Dans un premier temps, en février, les fissures du Cormoran vont être colmatées afin de permettre au navire de reprendre la mer. « Les fissures vont être bouchées et le Cormoran pourra poursuivre ses activités car ce défaut ne remet pas en cause la sécurité du navire », indiquait, hier, le service des relations publiques de la Marine.
Dans un second temps, des travaux plus importants sont programmés à la fin de l'année 2003 pour les trois patrouilleurs de la série. « Le profil de la coque des bâtiments va être modifié afin d'atténuer les effets de la mer sur les angles de la partie avant des navires, au-dessus de la ligne de flottaison », explique le porte-parole de la Préfecture maritime. Les travaux vont consister à remplacer les angles vifs où les soudures entre deux tôles laissent passer l'eau, par des tôles ployées.
Ces modifications, réalisées par DCN, devraient permettre aux navires de mieux supporter les conditions de mer, notamment dans le Golfe de Gascogne où ils mènent leurs principales missions de surveillance des pêches.
Reste à savoir si la Marine va supporter l'intégralité du coût de ces transformations qui semblent être la conséquence d'un problème de conception de ce type de navire, mal adapté aux conditions de ses activités.
De forme anguleuse, les trois patrouilleurs de type « OPV 54 », le Cormoran, le Flamant et le Pluvier, ont été construits par des chantiers civils à Lorient et à Cherbourg.
« Des fuites de quelques millimètres sont apparues sur plusieurs mètres de soudure, aux angles, entre les tôles de la coque », indique l'officier des relations publiques de la préfecture maritime de l'Atlantique. Des infiltrations d'eau ont été détectées au cours de la dernière période d'entretien du Cormoran, basé à Brest. « Afin d'évaluer l'ampleur du problème, nous avons mandaté DCN pour faire une expertise. Le navire devrait donc retourner en bassin dans quinze jours », précise le commandant Erulin, porte-parole de la préfecture maritime. Il ajoute que ce n'est qu'une fois l'expertise rendue que le Service de soutien de la flotte proposera un programme de travaux de réparations.
Défaut identique
à Cherbourg
Ce type de navire participe à des missions de surveillance des pêches, essentiellement dans la zone du golfe de Gascogne. Les trois bateaux de 54 m de long sont principalement utilisés dans le cadre de missions de service public.
Le Flamant et le Pluvier, basés, eux, à Cherbourg, « ont déjà eu ces soucis », reconnaît le capitaine de corvette Goulley, de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. « Quand le défaut est également apparu sur le Cormoran, une expertise a aussi été programmée pour le Flamant et le Pluvier », ajoute le chef du service communication.
Le problème pourrait être dû à un manque de robustesse des navires, confrontés à des conditions de mer difficiles. L'expertise devrait permettre de déterminer s'il s'agit d'une faiblesse de conception de structure qui ne se serait pas révélée durant les essais.
« Une faiblesse
de construction »
« C'est un défaut de jeunesse pour un navire d'une nouvelle forme sur laquelle la difficulté des soudures a été mal évaluée. Une faiblesse de construction sur un bateau pourtant moderne et bien fait », souligne le commandant Erulin.
Les plans des patrouilleurs avaient été réalisés par les bureaux d'études des chantiers Leroux Naval Industrie (LNI), qui ont construit le Cormoran, tandis que les deux autres patrouilleurs sont, eux, sortis des chantiers des Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), à Cherbourg.
Depuis, en 1998, la société LNI a été rachetée par Alstom Leroux Naval (ALN), qui fabrique actuellement, pour la Marine nationale, le navire hydrographique Beautemps-Beaupré. Du côté des chantiers, on indique simplement que « les navires ne sont plus sous garantie ».
L'avion de surveillance maritime et le patrouilleur Cormoran de la Marine nationale, dépêchés sur zone dans l'après midi par le préfet maritime, confirmaient ces observations. Le patrouilleur a alors effectué des prélèvements. L'examen de ces prélèvements vient de montrer que cet hydrocarbure est un produit dégradé de type " fuel lourd ", très différent de la cargaison du pétrolier Erika. Il s'agit donc vraisemblablement d'un nouveau déballastage sauvage.
Ce matin, un avion de surveillance maritime a effectué un nouveau survol de la zone et a constaté la présence d'irisations faibles, sur une surface de 2 Km2, à une quarantaine de kilomètres au sud de Belle Ile. Une nouvelle expertise complète de la zone sera réalisée cet après midi par deux avions des douanes. Outre cette surveillance aérienne, le préfet maritime a décidé de dépêcher sur zone les moyens nautiques suivants pour suivre l'évolution de cette pollution :
-Le patrouilleur Cormoran et le bâtiment de servitude Ailette affrété en permanence par la Marine Nationale ;
-La vedette Armoise des Affaires Maritimes ;
-La vedette DF 45 des Douanes de La Rochelle.
Ces opérations mettent en Ĺ“uvre trois centres opérationnels: le Cross Corsen, le centre opérationnel de la marine nationale de Brest et le centre opérationnel des douanes de Nantes. Ils coordonnent les moyens européens suivants :
Côté douanes, cinq aéronefs : -deux F-406 français, -un DO-228 hollandais, -un Cessna 404 britannique, -un Britten-norman belge.
Côté marine nationale,
- deux patrouilleurs (Cormoran et Flamant),
- trois aéronefs
- un Atlantique 2,
- un Falcon 50,
- un hélicoptère Lynx.
Une expertise complète des deux morceaux d'épave est programmée avant la fin du mois de juin 2001 ; un appel d'offre public a été lancé pour affréter un navire de type " Supply " équipé d'un robot sous marin ; l'examen des différentes propositions sera effectué très prochainement à Brest.