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Actualité Patrouilleur de Service Public Flamant
Babar 20 / 12 / 2009 Sujet : PSP Flamant : Nouvelle mission de police des pĂŞchesPSP Flamant : Nouvelle mission de police des pĂŞches
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Alabordache 25 / 07 / 2005 Sujet : Un nouveau commandant Ă bord du Flamant
L'équipage du patrouilleur de service public le Flamant a accueilli son nouveau commandant lors d'une cérémonie en présence de l'amiral Goursaud vendredi en début de matinée. A 40 ans, le lieutenant de vaisseau Laurent Saint-Rémy remplace Charles Lorieux, en poste depuis dix mois et partant vers Toulon.
Le nouveau commandant est entré dans la Marine nationale en 1981. A la suite d'une carrière d'officier-marinier dans la spécialité de fusilier commandos, il a été reçu en 1995 au concours des officiers spécialisés de la Marine. « J'ai été affecté sur le porte-hélicoptères Jeanne-d'Arc entre 1999 et 2001 comme officier fusilier et instructeur, puis sur le porte-avions Charles de Gaulle comme chef du service courant. »
Il vient de quitter le commando Hubert où il était responsable de la logistique opérationnelle depuis 2003. Il prend la tête d'un équipage composé d'une vingtaine de marins sur le Flamant, construit à Cherbourg en 1995.
Marine nationale 06 / 01 / 2005 Sujet : Assistance du PSP Flamant Ă un chalutier dieppoisLe 6 janvier 2005, aux environs de 14h00 locales, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg reçoit un appel du chalutier Ocecas Valou.
Ce chalutier, immatriculé à Dieppe, informe le CROSS que sa drague est prise dans une épave alors qu’il est en action de pêche, à 15 nautiques au nord-est de Port-En-Bessin.
Le patrouilleur de service public (PSP) Flamant de la marine nationale qui navigue au même moment à 10 nautiques propose immédiatement son assistance au chalutier en détresse.
Vers 14h20, deux plongeurs du PSP Flamant inspectent la drague. Après avoir constaté que le chalut est pris dans l’hélice de l’épave, les plongeurs procèdent alors à son désengagement.
L’Ocecas Valou a ainsi pu reprendre sa route sans encombre.
L'épave du navire norvégien avait déjà été percutée le 16 décembre par un cargo allemand.
"Cet accident n'aurait jamais dû se produire", a déclaré à Reuters Derek Smith, inspecteur régional des garde-côtes britanniques.
"On joue à la roulette russe avec la sûreté maritime dans le Channel", a déploré pour sa part Andrew Linington, du syndicat national des officiers du transport maritime et aérien.
Du côté français, les autorités maritimes n'ont détecté aucune trace de pollution mais soulignent que le Vicky, un navire turc transportant 66.000 tonnes de kérosène, a perdu un peu de carburant.
"Un peu de carburant de propulsion a été perdu et pour la cargaison une solution technique a été trouvée, avec le transfert d'une soute à une autre", a déclaré le directeur du centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez (Pas-de-Calais), Philippe Bacquet.
Le secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer, Dominique Bussereau, a annoncé qu'il contacterait rapidement ses homologues européens concernés pour renforcer les mises en garde nécessaires auprès de tous les commandants de navire.
Il a précisé qu'il présiderait samedi au Cross de Gris-Nez une réunion de travail "visant à renforcer la sécurité maritime dans le Pas-de-Calais".
Mercredi, le Vicky, un bâtiment de 242 mètres qui venait de quitter Anvers (Belgique) pour New York, a percuté le Tricolor en dépit de la présence de cinq bouées lumineuses à 150 mètres de l'épave.
LE VICKY ALERTÉ
Grâce à la marée montante, il a pu se dégager par ses propres moyens et rejoindre une zone de mouillage au large d'Ostende (Belgique), où il fait l'objet d'inspections.
Couché sur le flanc bâbord, le Tricolor gît par 25 mètres de fond avec 2.862 voitures de luxe à bord, à une trentaine de kilomètres au large de Dunkerque.
Les autorités maritimes jugent ce nouvel accrochage d'autant plus étonnant que des annonces radios sont faites toutes les 30 minutes aux navigateurs présents dans la zone.
En outre, le Cross Gris-Nez alerte individuellement chaque navire empruntant la voie montante du dispositif de séparation du trafic du Pas-de-Calais et les services d'Ostende et de Douvres se chargent de ceux venant des ports belges et britanniques.
Trois patrouilleurs de la gendarmerie se trouvent également sur les lieux jour et nuit.
"On peut difficilement en faire plus. S'il reste des progrès à faire, c'est certainement au départ des ports belges où l'on pourrait donner une brochure avant le départ de chaque bateau", a dit Philippe Bacquet.
La préfecture maritime de Cherbourg a affirmé pour sa part qu'un patrouilleur de la Marine nationale, le "Flamant", qui assure la sécurité autour de l'épave, avait alerté le Vicky de la position de l'épave.
"Pour une raison inconnue, le pétrolier n'a pu éviter la collision", a-t-elle précisé.
Le 14 décembre, le Tricolor était entré en collision avec un porte-conteneurs battant pavillon bahaméen, le Kariba, mais ses 24 membres d'équipage avaient pu être secourus.
Quarante-huit heures plus tard, l'épave avait été heurtée par un cargo allemand, "Le Nicola", qui avait pu également se désengager et reprendre sa route.
Après cet accrochage, le balisage autour de l'épave avait été renforcé pour éviter tout nouvel accident.
Depuis le début des opérations de pompage du carburant, quelque 640 m3 de fioul sur les 2.000 m3 contenus dans les réservoirs du Tricolor ont été retirés des soutes par le navire atelier Asian Hercules 2. L'armateur norvégien évalue à deux semaines encore le délai nécessaire pour pomper l'intégralité du carburant.
La préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a précisé lundi que la surveillance de la zone était désormais assurée par le patrouilleur "Flamant", qui a relevé le "Thétis".
Par ailleurs, le navire-atelier "Asian Hercules II" de la société néerlandaise Smit Salvage a poursuivi ses travaux de pompage des quelque 2.000 mètres cubes de fioul contenus dans les réservoirs du bateau, qui a fait naufrage avec plus de 2.800 voitures de luxe à bord. Selon les autorités, on a désormais pompé 640 m2 de fioul et le navire-atelier reprendra la mer jeudi.
La préfecture maritime a précisé qu'aucune pollution n'avait été constatée lors d'un survol mené dimanche par un hélicoptère de la Marine nationale. Depuis l'accident, l'épave est entourée de cinq balises lumineuses fixes.
Ce pétrolier battant pavillon maltais et chargé de 50.000 tonnes de fioul lourd était lundi au large des côtes danoises et est attendu au port de Rotterdam mercredi après-midi.
Sans attendre le transit éventuel du pétrolier en zone anglaise, au large des côtes françaises, le préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord a donc décidé lundi de faire appareiller le "Flamant" pour le prépositionner devant Dunkerque "à toutes fins utiles, en sus des moyens déployés en permanence dans le détroit du Pas de Calais".
Le pétrolier présente des points communs troublants avec le "Prestige", qui a sombré le 19 novembre dernier et dont le fioul lourd a souillé les côtes de la Galice (nord-ouest de l'Espagne): même âge, 26 ans, même structure à simple coque, même affréteur et même cargaison. Construit en 1976, le "Byzantio" est affrété par Crown Resources, société enregistrée en Suisse.
La France avait demandé la semaine dernière à l'Estonie de contrôler ce bâtiment accusé d'être un "navire poubelle". Après inspection des documents, certificats et systèmes du navire, le pétrolier a été autorisé à quitter le port de Tallinn vendredi.