Actualité Historique Aeronavale - Patmar - atlantique2

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Actualité Atlantique 2

30 / 09 / 2006
Sujet : Déroutement d'un pollueur par la Marine nationaleUn chimiquier soupçonné de pollution volontaire a été dérouté vers Brest Selon la Préfecture maritime d'Atlantique, un chimiquier soupçonné de pollution volontaire a été dérouté vers Brest ce samedi matin. Un chimiquier battant pavillon marocain a été dérouté samedi matin vers Brest après avoir été repéré hier avec dans son sillage une nappe de d'hydrocarbures de 19 km de long au large des côtes bretonnes, a-t-on appris samedi auprès de la Préfecture maritime de l'Atlantique.

Le Al Farrabi, venant de Karachi au Pakistan et à destination de Bristol en Grande-Bretagne, est fortement soupçonné d'être à l'origine d'une pollution volontaire de 19 km de long sur 50 mètres de large à quelque 280 km à l'Ouest-Sud-Ouest de la pointe de Penmarc'h dans le Finistère.

Le chimiquier suspecté de pollution volontaire a été dérouté vers Brest. Hier, à 14h15 locales, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale en mission dans l'Atlantique a repéré une pollution, semblant être occasionnée par des hydrocarbures, (19 km de long par 50 m de large) dans le sillage du chimiquier mixte Al Farabi, à environ 280 km dans l'ouest -sud-ouest de la pointe de Penmarc'h.

Ce bâtiment de 16.985 tonnes, de 179 mètres de long, battant pavillon marocain, transportait 22.500 tonnes de mélasse. Le parquet de Brest a ordonné son déroutement vers le port de Brest, suite aux éléments communiqués par la préfecture maritime de l'Atlantique.

La Marine nationale a envoyé un avion Atlantique 2 à sa rencontre afin de lui notifier la décision du parquet. Le capitaine du Al Farabi a obtempéré et le navire a été escorté par le patrouilleur Cormoran de la Marine nationale. Il est arrivé à 05h20 en rade de Brest.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie maritime de Brest précise la Préfecture.

Source : le télégramme
02 / 01 / 2002
Sujet : Deux Atlantique de Lann-Bihoué en mission à DjiboutiDeux Atlantique 2, appartenant à la flottille 23 F de Lann-Bihoué, ont rallié Djibouti le 11 décembre. Leur mission : assurer la surveillance maritime du trafic commercial dans une partie de l'océan Indien.


Deux semaines après le départ des deux avions radar Hawkeye de la 4 F, partis début décembre en mer d'Oman à bord du porte-avions Charles de Gaulle, deux Atlantique 2 ont à leur tour quitté la base aéronavale de Lann-Bihoué pour une mission à l'étranger.
Au moment où le Charles de Gaulle croisait à proximité du canal de Suez en direction du golfe arabo-persique, les deux avions de patrouille maritime de la 23 F et 45 hommes de la base militaire morbihannaise mettaient le cap vers Djibouti.
Ce détachement est venu épauler un équipage de la 21 F de Nîmes-Garons dans sa mission de surveillance du trafic maritime, notamment commercial, qui transite vers l'Europe par le golfe d'Aden et la Mer Rouge. « Ils portent une attention particulière à toutes les embarcations susceptibles de se livrer à des actes de piraterie », explique-t-on à Lann-Bihoué.


Protection
du Charles de Gaulle

Ces gendarmes des mers participent aussi ponctuellement à la protection du groupe aéronaval du Charles de Gaulle, composé entre autres des deux Hawkeye de Lann-Bihoué et de Rafales habituellement basés à Landivisiau (29).
« Ils informent le porte-avions de la présence de tous les navires de surface qui entrent dans sa zone de contrôle », précise-t-on à la base aéronavale du Pays de Lorient.
Le reste de la flottille restée à Lann-Bihoué continue ses missions de surveillance de l'Atlantique et de la Méditerranée aux côtés des Falcon 50 de la 24 F.