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Actualité Historique Arsenal - Unites - premaratlantique
Préfecture Maritime Atlantique
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Actualité Préfecture Maritime Atlantique
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28 / 11 / 2008
Sujet : Finistère : Un chalutier s'échoue à Loctudy


Hier, jeudi 27 novembre 2008, vers 8 heures du matin, la capitainerie de Loctudy, dans le Finistère, a informé le CROSSA Etel de l'échouement d'un navire de pêche à l'entrée du port. Le bateau en question, le Neizahn, est un chalutier de 20 mètres immatriculé au Guilvinec. Aidés des pompiers du CODIS, les cinq membres d'équipage sont restés à bord pour étayer le navire avant la marée basse. La SNSM a procédé hier après-midi à une opération de déséchouement à la faveur de la marée montante.
Ouest france
02 / 09 / 2006
Sujet : Xavier Rolin, nouveau préfet maritime
Cet amiral « quatre étoiles » a pris ses fonctions hier matin à Brest. Il retrouve une ville qu'il connaît bien. Et découvre un poste qui a bien évolué.
« Brest est une ville que j'aime bien et où les marins se sentent bien. » En prenant ses fonctions hier matin, le nouveau préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Xavier Rolin, a fait dans le consensuel. C'est un peu la loi du genre. Mais il a aussi glissé de l'affectif dans son propos en rappelant les fortes attaches qui le relient à la Bretagne. « Je suis né chez ma grand-mère à Saint-Briac-sur-Mer. »

Agé de 57 ans, l'amiral Rolin fait aujourd'hui partie du « top five » de la Marine nationale. Il connaît bien Brest où il a déjà passé 14 ans, dont deux ans comme chef du cabinet du préfet maritime. Même en poste à Paris, il a gardé un oeil sur les affaires de la cité du Ponant. « Pendant trois ans, comme sous-chef d'état-major « Plans », je me suis occupé des affaires de finances et d'infrastructures. J'ai vécu de près le changement de statut de DCN. »

Spécialiste des transmissions, Xavier Rolin a enchaîné les embarquements et les postes à terre au cours de sa carrière. Il a commandé la frégate Aconit de 1990 à 1992 et la frégate Primauguet de 1994 jusqu'en 1996. En 2004, il a pris les fonctions d'amiral commandant la zone maritime de l'océan Indien. À ce poste, il a dirigé l'opération Beryx destinée à venir en aide aux victimes du tsunami dévastateur qui a frappé l'Asie du Sud en décembre 2004.

Le nouveau préfet maritime de l'Atlantique connaît bien son prédécesseur, Laurent Mérer. « J'ai commencé à naviguer avec lui sur le Maillé-Brézé en 1976. » Au gré des affectations, Xavier Rolin est amené pour la troisième foisà lui succéder. Hier, il n'a pas hésité à lui tirer son chapeau. « Il a effectué un travail remarquable. Il a donné une véritable stature au métier de préfet maritime après le décret de 2004. » Désormais, le « préfet de la mer » n'est plus seulement l'homme des catastrophes maritimes mais un interlocuteur permanent pour tous les usagers de la mer et du littoral.

Xavier Rolin compte bien chausser les bottes ainsi élargies qu'il hérite de son prédécesseur. « Je veux être connu comme le représentant de l'État en mer. Les questions de la frange littorale et de son développement sont très importantes pour l'avenir. Il est important que le préfet maritime s'inscrive dans le paysage. Le concept de développement durable, j'y crois. »

Xavier Rolin va avoir l'occasion de passer très rapidement de la théorie à la pratique. Le prochain comité de pilotage du Parc marin d'Iroise examinera le projet qui sera soumis à l'enquête publique. Les opposants promettent déjà de monter au créneau. Le nouveau préfet maritime se place d'emblée au-dessus de la mêlée. « Il faut arriver à dépasser les intérêts égoïstes et sectoriels », souligne-t-il. Il évite tout de même de trop s'engager sur un terrain qu'il sait semé d'embûches et préfère mettre en avant une méthode. « Notre rôle, c'est d'abord mettre les gens autour d'une table et les faire dialoguer. »

Rappelons que Xavier Rolin cumule trois casquettes. Une casquette civile, celle de préfet maritime que les initiés appellent le « prémar ». Et deux casquettes militaires. Commandant en chef de la Marine nationale pour l'Atlantique, il dirige les opérations dans ce vaste secteur. À terre, il est aussi le patron de 21 000 militaires et civils de la Défense ainsi que le gestionnaire d'un important patrimoine foncier.
Ouest france
02 / 09 / 2006
Sujet : Le nouveau « prémar » réclame un bateau dépollueur
L'État a fait un gros effort en matière de lutte contre les risques de marées noires. La Marine nationale affrète le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon pour éviter un nouvel Amoco Cadiz. En cas de malheur, elle dispose aussi à Brest d'un bateau de lutte anti-pollution, l'Argonaute. Et, le cas échéant, le préfet maritime peut faire appel à l'Ile de Bréhat, un navire affrété par l'Union européenne. Aux yeux de Xavier Rolin, le nouveau préfet maritime de l'Atlantique, c'est bien... mais pas tout à fait suffisant. « Le dispositif me paraît solide. Il ne manque plus qu'un seul outil, un bâtiment de dépollution tout temps. Il n'y a que l'Europe qui peut le financer. »

Les caractéristiques du bâtiment sont connues. Il s'agirait d'une sorte de gros catamaran, d'un tonnage de 10 000 tonnes voire plus, capable d'opérer par tous les temps. La coque ferait elle-même office d'entonnoir pour recueillir les résidus pétroliers. Coût du bateau : aux alentours de 200 millions d'euros.

Pour la France, le besoin existe. Les moyens actuels permettent d'intervenir sur les pollutions seulement par mer calme. Or, les catastrophes du style Erika ou Prestige ont tendance à survenir quand il fait mauvais. La mise en service d'un bateau dépollueur tout temps apparaît donc relever du bon sens. Mais la France ne veut pas le financer seule. « Peu de pétroliers empruntant le rail d'Ouessant débarquent leur cargaison en France, souligne Xavier Rolin. Il n'y a pas de raison que la France paie tout de dispositif de sécurité. Il faut rappeler que les affrètements nous coûtent déjà 35 millions d'euros. » La balle est donc dans le camp de l'Union européenne.

Autre élément-clé du dispositif destiné à prévenir les pollutions accidentelles, le radar d'Ouessant, chargé de contrôler le trafic dans le rail du même nom. Problème : il manque actuellement de fiabilité. Les crédits pour le remplacer sont là. Mais des difficultés au niveau de la procédure d'appel d'offres ont différé l'installation du nouvel équipement. Pour le préfet maritime, ce devrait être (enfin) chose faite en novembre ou en décembre. Le remplacement du radar incombe au ministère de l'Équipement. Celui-ci procède à la mise à niveau des installations des Cross Corsen, Jobourg et Gris-Nez pour un montant total de 40 millions d'euros.

L'État combat aussi un autre type de pollutions, volontaires celles-là. Il s'agit des bateaux qui déballastent en mer, relâchant ainsi des hydrocarbures dans l'eau. Jacques Chirac les a baptisés les « voyous des mers ». Depuis six mois, aucun ne s'est fait prendre la main dans le sac. Les optimistes y voient le fruit de l'effort répressif. Xavier Rolin n'est complètement pas de ceux-là. « Je ne suis pas naïf. Les commandants sont plus discrets mais ils vont déballaster ailleurs. » Ou ils profitent de la nuit. Les Douanes disposent bien d'un avion muni d'un radar censé « voir » les pollutions la nuit. Mais, pour l'instant, celui-ci n'est pas opérationnel... Un « trou dans la raquette » que le préfet maritime aimerait bien combler au plus vite.
Ouest france
01 / 09 / 2006
Sujet : La préfecture maritime a changé de patron
Laurent Mérer, préfet maritime, a quitté jeudi ses fonctions et la Marine. Il est remplacé par l'amiral Xavier Rolin.
« Au revoir et merci ». Ce sont les dernières paroles prononcées par l'amiral Laurent Mérer, préfet maritime de l'Atlantique, en quittant jeudi matin ses fonctions, et la Marine nationale, après 38 ans de service actif. La cour d'honneur de la préfecture maritime est baignée de soleil. Encore le temps d'un dernier geste de la main, comme un dernier salut. La musique des équipages de la flotte accompagne la scène en interprétant « Comme un oranger sur le sol irlandais ». Tandis que de la tribune réservée aux invités civils s'échappent des applaudissements, un geste rarissime qui n'est pas inscrit dans le protocole. « C'est la première fois que je vois cela », confie un officier, pourtant vieil habitué des cérémonies militaires.

L'hommage rendu à Laurent Mérer, au moment où selon ses propres mots il met « sac à terre », a été appuyé. Surtout qu'il s'agit de l'hommage de ses pairs. C'est d'abord l'amiral Alain Oudot de Dainville, le chef d'état-major de la Marine, qui a salué « sa force de conviction, son dynamisme et son efficacité ». Il a ainsi mis en évidence ses qualités professionnelles qui lui ont permis « de naviguer sur tous les océans ». Comme ses qualités humaines qui ont pu notamment s'exprimer à ce poste si particulier de préfet maritime, où il faut être capable de faire travailler tant de monde ensemble, des militaires et des civils, et tous les usagers de la mer. « Vous avez entretenu au sein de la préfecture maritime un véritable esprit d'équipage », poursuit-il. Résumer « 38 ans de service » · « Vous avez contribué au rayonnement de la Marine », insiste l'amiral Oudot de Dainville en souhaitant encore « bon vent » à Laurent Mérer.

« Un chef d'orchestre »

Xavier de la Gorce, le secrétaire général de la Mer, s'attarde plus sur les deux ans et demi passés à Brest. Et il tient à souligner combien Laurent Mérer a renforcé, s'il en était besoin, la légitimité de l'action de l'Etat en mer, en ayant eu le souci de faire travailler ensemble tous les acteurs de la vie maritime. « Vous avez été le chef d'orchestre de l'action de l'Etat en mer », lui dit-il. Un « chef d'orchestre » qui a tenu à s'attaquer de front à ceux qui mettent la mer en péril, ou à ceux qui essaient de s'en servir pour des projets criminels. Les commandants pollueurs, adeptes des dégazages sauvages en haute mer, ou les trafiquants de drogue en savent quelque chose. Les premiers notamment ont eu droit à des escales devant les magistrats brestois. Avec à la sortie quelques solides amendes dissuasives.

Au garde à vous, Laurent Mérer a écouté ces hommages. Il ne lui restait plus alors qu'à traverser la grande cour de la préfecture maritime, le temps de saluer une fois encore ses nombreux amis brestois, militaires et civils. Il les reverra. Car l'ancien préfet maritime restera à Brest où il a définitivement jeté l'ancre.
Prefecture maritime
28 / 08 / 2006
Sujet : Opération de sauvetage sur un voilier dans le Golfe de Gascogne
Ce jour à 08h50, le CROSS Etel capte un MAYDAY émis par un voilier britannique (de type sloop) qui précise par HF qu'il a un blessé au cou à bord.

Pendant le peu de temps qu'a duré la communication, on a appris qu'il y avait deux personnes à bord (de 62 et 64 ans), dont une totalement inexpérimentée à la navigation.

Ce voilier blanc de 13 mètres, baptisé Cerienthe, se rendait à La Corogne (Espagne) et se trouvait à 280 kilomètres dans le sud-ouest de la pointe de Penmarc'h (Finistère), soit en plein milieu du Golfe de Gascogne.

La communication a été coupée alors qu'une consultation radio-médicale débutait avec le Centre Hospitalier de Toulouse.

Le Préfet maritime a donné l'ordre de faire décoller immédiatement un Falcon 50 de la marine nationale (de Lorient Lann-Bihoué) pour retrouver le voilier et guider un hélicoptère Super Frelon médicalisé de la marine nationale (basé à Lanvéoc, Finistère) afin d'hélitreuiller le blessé, si son état le permet.

Le Falcon 50 a décollé vers 09h30 et a repéré le voilier qui fait route vers la Bretagne.

Le Super Frelon médicalisé de la marine nationale a décollé vers 10h15.

Les conditions météorologiques sur zone sont moyennes : Vent de 40km/h et creux de 1,50 mètres.

Le Falcon 50 a localisé le Cerienthe à 10h05 et lui a demandé de changer sa route vers la Bretagne pour diminuer l'éloignement.

Le Super Frelon médicalisé, guidé par le Falcon 50, est arrivé sur zone vers 12h15.

Le blessé (victime de traumatismes au front et à la nuque) a été hélitreuillé sur une civière à 12h45 et a reçu les premiers soins à bord de l'hélicoptère par le médecin et l'infirmier de la marine nationale.

Le Super Frelon est arrivé à 14h10 à Lanvéoc afin de refaire les pleins et est reparti déposer le blessé au CHU de la Cavale Blanche à Brest.
L'état du blessé britannique, âgé de 64 ans, est stable.

Cettre opération de secours, et notamment l'hélitreuillage par civière, a été effectuée dans des conditions très difficiles (éloignement, mouvements du mât et des drisses dans des creux de 1,50m, absence de communication avec le navire et nature des blessures inconnue).

Le Cerienthe, skippé par le Britannique de 62 ans, fait route actuellement vers l'Espagne où il devrait arriver dans 24 heures.
Ouest france
15 / 08 / 2006
Sujet : Le préfet maritime passe les commandes
Le 31 août, le vice-amiral d'escadre Laurent Mérer quitte ses fonctions. Il était en poste, depuis mars 2004, à Brest. Avant son départ, il dresse un tableau de son action.

C'est la fin d'un bail de trente mois comme préfet maritime de l'Atlantique. Le 31 août prochain, le vice-amiral d'escadre Laurent Mérer quittera ses fonctions et, du même coup, le service actif. A son poste, il a vécu en première ligne l'évolution du statut des préfets maritimes, fonction civile occupée par un militaire. « Jusqu'en 2004, le préfet maritime, c'était le préfet de la crise maritime, explique-t-il. C'est là qu'on le voyait. Le décret de 2004, relatif à l'action de l'État en mer, a donné une ampleur beaucoup plus considérable à la fonction. Désormais, le préfet maritime possède un pouvoir de coor- dination permanent des administrations. Il peut leur donner des directives. »

« Les ports s'ensablent »

Aujourd'hui, le préfet maritime de l'Atlantique est devenu le référent des usagers de la mer, du Mont-Saint-Michel à la Bidassoa, à la frontière espagnole. Il doit servir de régulateur à toutes sortes d'activités et anticiper sur les conflits d'usage. Laurent Mérer a identifié trois phénomènes qui pourraient générer de nouvelles tensions : « Les rejets accrus de boues de draguage parce que partout les ports s'ensablent ; la demande de plus en plus importante de granulats marins, car les gisements terrestres s'épuisent ; le développement, surtout en Manche, des activités de pose et d'entretien des câbles de communications sous-marins. »

Un radar peu fiable

Durant son passage, Laurent Mérer n'a connu aucune crise majeure du type Erika ou Prestige. « Le goal a fait son office. » Autrement dit, les moyens de prévention ont bien fonctionné. Ils ont d'ailleurs été renforcés et modernisés. Dans le golfe de Gascogne, le préfet maritime dispose d'un remorqueur supplémentaire, l'Abeille Languedoc. A Brest, l'Abeille Bourbon, tout juste sortie de chantier, a remplacé, en 2005, l'Abeille Flandre.

Les moyens de surveillance ont aussi bénéficié d'améliorations. Les sémaphores fonctionnent désormais en réseau. Tout va bien ? Pas tout à fait. Le radar qui contrôle le trafic dans le rail d'Ouessant manque toujours de fiabilité. Des travaux sont programmés, mais ils n'ont pas encore eu lieu. « Ce n'est pas normal, car les crédits sont là », râle l'amiral Mérer.

Le nombre de bateaux pollueurs semble diminuer. « En 2006, nous n'avons enregistré aucun flagrant délit, alors que les patrouilles sont quasi quotidiennes. » Pour le préfet maritime, c'est le signe que la répression porte ses fruits. « Le travail conjoint avec les magistrats, ça paie. Il faut qu'on continue. »

Autre front sur lequel le préfet maritime n'a pas chômé, le narco-trafic. Sous son autorité, la Marine nationale a intercepté deux navires : l'un dans le golfe de Guinée, l'autre en plein océan Atlantique. Deux tonnes de cocaïne ont été saisies sur le premier,une tonne et demie sur le second.

Une cinquième frégate à Brest

Outre sa casquette de préfet maritime, Laurent Mérer porte aussi celle de commandant en chef de la Marine nationale dans l'Atlantique. Il s'est beaucoup préoccupé de garantir la sûreté des déplacements des sous-marins de la force de dissuasion. Selon lui, il y avait comme du relâchement. « Il était temps de reprendre la main. » L'amiral Mérer a obtenu des moyens supplémentaires. L'an prochain, le nombre de frégates de lutte anti-sous marine, basées à Brest, passera de quatre à cinq avec l'arrivée d'un bâtiment jusqu'ici affecté à la Méditerranée.

Fait assez rare pour un militaire en activité, Laurent Mérer a publié, au début de cette année, un livre de souvenirs, Alindien. Il relate son expérience de commandant des forces maritimes françaises de l'océan Indien entre juillet 2001 et octobre 2002. Au passage, l'auteur épingle certaines attitudes. La « grande muette », c'est fini ? « Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense, m'a écrit : « J'aimerais que d'autres officiers généraux fassent comme vous. » Oui, le devoir de réserve existe. Mais il faut aussi pouvoir expliquer ce que nous faisons. »

Comme le veut la tradition, Laurent Mérer quittera la préfecture maritime à bord d'une vedette et passera la flotte en revue. Son successeur prendra ses fonctions le 1er septembre. Il s'agit du vice-amiral d'escadre Xavier Rolin qui commandait jusqu'ici la zone maritime de l'océan Indien.
Alabordache
13 / 11 / 2005
Sujet : Arrivée à Brest du Black Pearl après son avarie majeure
La Préfecture maritime de l'Atlantique (PREMAR ATLANT) a annoncé l'arrivée à Brest du cargo en panne de moteur, qui gîtait dangereusement samedi 12 novembre 2005 au large de la Bretagne. Il avait été remorqué dimanche jusqu'à Brest (Finistère), où il a accosté vers 11h10.

Le "Black Pearl" avait signalé au CROSS CORSEN, Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, samedi à 8h, une avarie totale de propulsion et la perte d'une partie importante de sa cargaison, des planches de bois arrimées en blocs compacts.
Le cargo de 130 mètres de long, battant pavillon maltais, se trouvait à environ 110 kilomètres au nord-ouest de la pointe Saint-Mathieu. Lorsque les secours sont arrivés sur zone, le vraquier accusait une importante gîte.

Le remorqueur d'intervention "Abeille Bourbon" n'a passé sa remorque qu'une fois le "Black Pearl" stable.
Sans propulsion, un navire tracté encaisse de forts à-coups. Fait sans conséquence, la remorque a cassé à l'entrée du convoi dans la rade de Brest dimanche matin, selon la préfecture maritime. Sur zone, le second remorqueur dépêché samedi par le préfet maritime, "Argonaute", continuait dimanche de désassembler, à l'aide de son puissant canon à eau les blocs de planches de bois dont 1.000 mètres cubes étaient tombés à la mer.
Conformément à la procédure, le "Black Pearl" va faire l'objet d'une inspection des techniciens du centre de sécurité des navires et le commandant de l'équipage de 17 hommes sera auditionné par les gendarmes maritimes. Le navire faisait route de la Finlande vers l'Algérie.
Alabordache
10 / 11 / 2005
Sujet : Amiante : la Marine ouvre le débat
Hier, une table ronde sur l'amiante dans la Marine nationale a eu lieu à l'initiative du préfet maritime, l'amiral Laurent Mérer. Une manière de dialoguer appréciée des syndicats. Le principe d'un rendez-vous régulier sur le risque amiante est d'ores et déjà retenu.

C'est une première. Hier, à l'initiative du préfet maritime, l'amiral Laurent Mérer, une table ronde a été consacrée au problème de l'amiante dans la Marine nationale. Une trentaine de personnes ont débattu pendant trois heures. « C'est une table ronde que nous demandions depuis 1997, c'est-à-dire depuis l'interdiction officielle d'utilisation de l'amiante », souligne Yvon Velly, secrétaire du syndicat CGT de l'Arsenal. Ce syndicat avait encore augmenté la pression suite à des incidents récents à l'Atelier militaire de la flotte.

Les principaux responsables de la force d'action navale, du service de soutien de la flotte, de la direction des travaux maritimes et du service de santé étaient présents. De leur côté, les syndicats de l'Arsenal avaient délégué chacun deux représentants. Étaient représentés la CGT, Force ouvrière, la CFDT, la CFTC et l'Unsa.

Des chiffres ont été fournis, montrant l'ampleur du problème. Sur les 311 bateaux basés à Brest, pratiquement tous recèlent de l'amiante dans des proportions variables. Un travail de détection a été confié au bureau Véritas. 247 procédures ont été lancées, 216 ont été reçues, 38 font état d'une contamination, c'est-à-dire de la présence à bord du navire de matériaux amiantés dégradés. Concernant les installations à terre, 40 % des immeubles sont contaminés. Dans 5 % d'entre eux, on trouve de l'amiante friable et dans 1 % de l'amiante friable dégradée à éliminer dès 2006.

La table ronde portait d'abord sur l'exposition à l'amiante des personnels civils du ministère de la Défense. Mais la situation des personnels militaires, embarqués ou à terre, a également été évoquée. « On s'est permis de mettre en avant que les militaires peuvent aussi être touchés, indique David Riou, de la CFDT. Autour de la table, certains semblaient contents qu'on le signale... »

La CGT est montée au créneau pour demander l'élimination des stocks de produits amiantés qui semblent subsister à bord des navires. Force ouvrière a demandé que l'on n'oublie pas les cuisines et buanderies de bord « qui sont infestées d'amiante ». « Les syndicats ont posé les bonnes questions. Et parfois on a eu de bonnes réponses », souligne Armand Breton, de Force ouvrière.

Le principe de se revoir plusieurs fois par an pour parler du problème de l'amiante est, d'ores et déjà, retenu. « Le point positif que nous retenons de cette table ronde, c'est la volonté d'éradiquer le plus rapidement possible l'amiante dans la Marine, souligne Yvon Velly. On nous dit que les dérives dans les unités ou sur les bateaux seront sanctionnées. Maintenant, on attend de voir. »

10 / 10 / 2005
Sujet : Un plaisancier porté disparu au large du Finistère
Des recherches ont été entreprises lundi au large de Plouguerneau (Finistère) pour retrouver un homme de 72 ans porté disparu après le naufrage d'un petit bateau, a déclaré la préfecture maritime de l'Atlantique.

Le second passager de l'embarcation, âgé de 32 ans, a été récupéré par les sauveteurs et hospitalisé.

Les deux hommes avaient pris place à bord d'un bateau de type "pêche-promenade". En début d'après-midi, l'embarcation a été renversée par une déferlante au large du phare de l'Ile-Vierge. Le plaisancier le plus jeune a réussi à remonter à bord du bateau, mais il a perdu de vue son compagnon.

Plusieurs équipes de la Société nationale de sauvetage en mer et des pompiers, aidés par deux hélicoptères de la Sécurité civile et de la Marine nationale, ont participé aux recherches, suspendues à la tombée de la nuit.

Les recherches reprendront mardi matin avec l'appui d'un hélicoptère.
Alabordache
25 / 09 / 2005
Sujet : Pollution maritime au large de la Charente-Maritime
Une nappe discontinue d'hydrocarbures longue de 2 km et de 400 mètres de large a touché samedi 24 septembre 2005 la côte de Charente-Maritime entre Royan et La Palmyre.

Le capitaine de corvette Jean-Marie Figue, porte parole de la préfecture maritime de l'Atlantique à Brest (PREMAR ATLANTIQUE), a déclaré que la pollution d'origine indéterminée avait été repérée samedi peu après 7h40 par deux bateaux à environ trois kilomètres de Royan. Elle mesurait deux kilomètres de long et 400 mètres de large.

Le plan POLMAR Terre a été activé samedi et levé ce dimanche. Il permettait aux préfets de mettre en oeuvre les moyens humains et mécaniques nécessaires pour lutter contre la pollution maritime.
Dimanche matin, plusieurs avions ont survolés la zone à la recherche de traces éventuelles.

De plus, deux remorqueurs anti-pollution affrétés par la Marine nationale, l'"Argonaute" et l'"Alcyon" ont quitté samedi après-midi leur port-base de Brest pour pomper, le cas échéant, les polluants en mer.

Le CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d'expertises sur les pollutions accidentelles des eaux) effectue actuellement des analyses du produit polluant. Les résultats ne devraient être connus qu'en début de semaine.

L'hypothèse d'un dégazage par un navire croisant au large a également été envisagée. Le parquet de Brest compétent en matière de pollution maritime est chargé de l'enquête.

Toutes les traces de pollution ayant été nettoyées sur les plages autour de Royan, à proximité de l'embouchure de la Gironde, le plan POLMAR a été levé.
Alabordache
21 / 09 / 2005
Sujet : Pollution maritime au large de Belle Ile
Une pollution par hydrocarbures, longue de 61 kilomètres sur 100 mètres de large, a été repérée mardi 20 septembre 2005 après-midi par un falcon des douanes françaises au large de la Bretagne dans le sillage d'un porte-container, le "Maersk Barcelona", battant pavillon des Bahamas. Le procureur de la République a ordonné son déroutement vers le port de Brest, qu'il devrait rallier vers 5 heures mercredi matin. D'après la préfecture maritime de l'Atlantique, il s'agit de la pollution la plus importante jamais décelée dans la région.
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