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Source : ap 20 / 12 / 2002 Sujet : Le bâtiment "La Foudre" en partance pour la CĂ´te d'IvoirePlusieurs centaines de militaires français et divers matériels, dont des hélicoptères et véhicules blindés, embarquaient mercredi à bord du Transports de chalands débarquement (TCD) "La Foudre", qui devait quitter Toulon (Var) en fin de soirée pour Abdijan en Côte d'Ivoire, a-t-on constaté sur place.
"Plusieurs centaines d'hommes", selon la Force d'action navale et les représentants de l'armée de terre, qui se refusent à communiquer le chiffre exact de ces renforts, doivent rejoindre et compléter le dispositif militaire français déjà présent en Côte d'Ivoire. Depuis le début de journée, ils procédaient à l'embarquement des matériels à bord de "La Foudre", à quai au sein de l'arsenal militaire de Toulon.
Ces hommes du 8e régiment parachutiste d'Infanterie de Marine de Castres, du 2e régiment de Dragons de Fontevraud et du 35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes devaient prendre la mer en fin de soirée. Il s'agit de la deuxième partie du contingent de troupes envoyé en renfort vers la Côte d'Ivoire, après le départ, samedi, de 150 hommes du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi.
Selon certaines informations, ce dispositif de renfort pourrait s'élever à 500 hommes. Déjà, plus d'un millier de militaires français se trouvent en Côte d'Ivoire, dans le cadre de la force "Licorne" commandée par le général Emmanuel Beth. Le TCD "La Foudre", après "environ dix jours de transit" selon son commandant, le capitaine de vaisseau Christian Canova, atteindra la côte ivoirienne et débarquera les troupes à Abdijan, puis restera stationné dans le Golfe de Guinée. Si la situation l'exigeait, il pourrait alors contribuer à l'évacuation des populations en complément de "L'Orage", déjà sur zone.
Trois mois après le coup d'Etat manqué du 19 septembre contre le président Laurent Gbagbo, la situation semble dans l'impasse en Côte d'Ivoire. La France, qui tente d'enrayer la guerre civile, a décidé de renforcer sa présence dans la région. En plus des troupes, deux hélicoptères Puma et trois Gazelle des 1er et 3e régiments d'hélicoptères de combat d'Etain et Phalsbourg, ainsi que des véhicules de l'avant blindé, des blindés légers et des mortiers, sont embarqués à bord de La Foudre.
Les représentants de l'armée de terre et ceux de la Marine n'ont pas souhaité mercredi préciser où ces forces seraient déployées.
Source : ap 20 / 12 / 2002 Sujet : La France comptera bientĂ´t entre 2.300 et 2.500 soldats en CĂ´te d'IvoireUne fois le renforcement du dispositif achevé, ce sont au total "entre 2.300 et 2.500" soldats français qui participeront en Côte d'Ivoire, "avant la fin du mois", à la mission "Licorne" visant à assurer la protection des ressortissants français et étrangers et la sécurisation du cessez-le-feu.
Le porte-parole du ministère de la Défense l'a confirmé mercredi, à quelques heures du départ d'un bâtiment de la Marine nationale vers Abidjan, en rappelant que la solution à la crise ivoirienne ne pouvait être que "politique".
Les chiffres sur les forces françaises présentes en Côte d'Ivoire "évoluent en permanence" et les variations sont liées "au soutien, en général à partir des autres unités déployées en Afrique, pas forcément à partir de métropole", a expliqué Jean-François Bureau lors d'une conférence de presse au Quai d'Orsay. Selon lui, ces chiffres incluent les quelque 600 personnels du bataillon d'infanterie de marine présents en permanence à Port-Bouet, près d'Abidjan.
La mission, placée sous le commandement du général Emmanuel Beth, "est dévolue à nos forces, sous l'objectif de favoriser la mise en place, qui reste subordonnée à un accord politique, d'une force africaine", a-t-il ajouté.
Après le départ d'un "premier échelon" d'environ 160 personnels samedi par avion vers Abdijan, un bâtiment de la Marine nationale, le Transport de chaland de débarquement "Foudre", devait partir mercredi de Toulon avec son bord environ 300 militaires et du matériel. Après l'arrivée du bâtiment, probablement "à la fin de la semaine prochaine", "c'est l'ensemble du dispositif arrêté par les autorités françaises, à l'appui de la solution politique, qui sera déployé".
Les forces françaises sont principalement présentes à Port-Bouet, Yamoussoukro et Daloa, mais "la nature même de la mission suppose la mobilité", a observé Jean-François Bureau. "Il y a en permanence des mouvements de personnels le long de la ligne de cessez-le-feu pour en assurer la sécurisation. Nous ne sommes pas en train de tenir un front."
"Il s'agit d'adopter une posture militaire qui décourage tout recours à la force d'où qu'il vienne", "sans être ni dans une situation de passivité ni dans une situation d'interposition", a-t-il ajouté, en précisant que les trois critères définissant l'usage du feu des forces françaises étaient "l'autoprotection des personnels", la sécurité des personnes sous leur protection, et des "exactions" dont elles seraient les témoins directs.
Interrogé sur la situation actuelle, il a jugé qu'elle "serait infiniment plus dramatique" si la France n'avait pas de dispositif militaire sur le terrain. Pour autant, "nous ne sommes pas dans situation où il y a eu une rupture unilatérale, délibérée, volontaire, massive du cessez-le-feu. Il y a eu des incidents", a-t-il dit, notant que la "solution politique définira la durée de (la) mission".
Sur le plan politique justement, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères François Rivasseau a expliqué que Paris attendait les résultats du mini-sommet africain organisé mercredi à Dakar, deux jours après une première réunion à Kara, dans le nord du Togo. "Particulièrement, deux points nous paraissent importants: les progrès de la réconciliation nationale et l'état d'avancement du projet de déploiement d'une force de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest)", a-t-il dit.
Quant à la proposition française faite aux chefs d'Etat africains concernés par la crise et aux forces politiques ivoiriennes de tenir des réunions à Paris, il a précisé qu'elle "progressait". Elle a même rencontré des "échos favorables", mais "le calendrier n'est encore pas définitivement fixé".
Source : var matin 13 / 09 / 2002 Sujet : Raffarin et Alliot-Marie Ă Toulon Le chef du gouvernement et son ministre de la Défense, accompagnés d'Hubert Falco, seront reçus à bord du Charles-de-Gaulle
Jacques Chirac en avait esquissé la perspective à bord du Charles-de-Gaulle le 1er juillet, Jean-Pierre Raffarin et Michèle Alliot-Marie enfonceront le clou sur le pont du bâtiment : la France se dotera, à terme, d'un second porte-avions.
En rade de Toulon, le Premier ministre et son ministre de la Défense viendront donc répéter aux autorités militaires ce qu'elles se plaisent à entendre depuis mercredi : les crédits d'équipements augmenteront de 11,2 % pour la période 2003-2008. Le Premier ministre, qui doit s'adresser à l'équipage du Charles-de-Gaulle à l'heure du déjeuner, détaillera plus précisément le volet de la loi de programmation militaire concernant la Marine : construction d'un second porte-avions donc, mais aussi d'un 4e sous-marin nucléaire lanceur d'engins ou d'une 3e frégate antiaérienne de type Horizon.
Le Premier ministre devrait, en principe, passer un moment en mer sur le TCD Foudre, avant d'apponter sur le Charles-de-Gaulle à 11 h 15. Il sera accompagné de sa ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, d'Hubert Falco, maire de Toulon et secrétaire d'État aux personnes âgées et du député marseillais Guy Teissier, président de la commission de la Défense de l'Assemblée nationale.