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Actualité Historique Desarme - Aviso - destiennedorves
Aviso d'Estienne d'Orves
destiennedorves
Déplacement : 1100t
Longueur : 80,5m
Largeur : 10,3m
Tirant d'eau : 5,3m
Numéro de coque : F781
Date admission au service actif : désarmé
L'actualité / Historique est une page destinée à présenter l'actualité d'une unité. Elle est également destinée à présenter l'histoire d'une unité : son activité passée et future, ses anecdotes, des faits marquants.
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Actualité Aviso d'Estienne d'Orves
Source : cols bleus
02 / 04 / 2002
Sujet : Aviso désormais turc
DCN Brest a livré, le 18 mars, un nouvel aviso à la Marine turque. Le navire, l'ex-aviso D'Estienne d'Orves, rebaptisé TCG Beykoz, est le 4e d'une série de 6 avisos qui doivent être livrés à la Turquie dans le cadre d'un contrat passé par DCN International. Ce contrat prévoyait la remise en état et la préparation par l'arsenal finistérien de 6 ex-avisos de la Marine vendus à la Turquie. La livraison des deux autres navires est prévue au cours du 2e trimestre 2002.
Pierre lafarge
1941
Sujet : La mort héroïque d’Honoré d’Estienne-d’Orves


Catholique et royaliste, chef du renseignement de la France libre, d’Estienne-d’Orves fut l’un des premiers résistants à tomber sous les balles allemandes.

Le 29 août 1941 à l’aube, au mont Valérien, le comte Honoré d’Estienne d’Orves tombait sous les balles allemandes avec ses compagnons Maurice Barlier et Yan Doornik. Il va très rapidement devenir le très symbolique « premier martyr de la France libre ».

Catholique social
Curieusement, aucune biographie de ce héros catholique et royaliste n’était venue saluer sa mémoire depuis cette date. C’est désormais chose faite grâce à Etienne de Montéty, journaliste au Figaro-Magazine et grand connaisseur de l’histoire du royalisme contemporain, puisque déjà auteur de biographies de Thierry Maulnier et de Kléber Haedens.

Honoré d’Estienne-d’Orves naît le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson, fief de sa famille maternelle, les Vilmorin (il était le cousin germain de Louise de Vilmorin). Sa famille paternelle, de vieille souche provençale est légitimiste : il descend du général vendéen Charles d’Autichamp, et à la maison le drapeau blanc est, comme chez les Hautecloque d’ailleurs, de rigueur. Élève à Franklin puis à Louis le Grand, il est reçu à Polytechnique en 1921. À la sortie, il choisit la Marine et effectue le traditionnel voyage à bord la Jeanne d’Arc en tant qu’enseigne de vaisseau. Il est ensuite affecté en Extrême-Orient, puis à Brest sur le Suffren. Dans la cité bretonne il retrouve un de ses cousins, Antoine de Saint-Exupéry et rejoint surtout en 1929 les Équipes sociales, fondées dix ans plus tôt par Robert Garric, et s’engage ainsi dans l’action culturelle et sociale catholique auprès du monde ouvrier, dans la grande tradition du catholicisme social d’Albert de Mun et des idées de Lyautey dans le Rôle social de l’officier.

En octobre 1929 il épouse à la Bourbans (sur la route de Rennes à Saint-Malo) Éliane de Lorgeril, issue d’une famille d’Action française, qui lui donnera cinq enfants. Dans les années qui suivent, d’Estienne d’Orves n’est pas insensible à l’action menée par le jeune Comte de Paris : « Voilà un homme qui a depuis dix ans consacré son temps à l’idée qu’un jour il pourrait régner sur la France. Il a énormément travaillé dans ce sens. Je l’accepterais volontiers, persuadé qu’il nous laisserait la liberté et conserverait à l’individu ses droits dans la société » note-t-il alors. À la fin 1936 il intègre l’École de guerre navale. À la déclaration de guerre, il rejoint la Force X, basée à Alexandrie, comme lieutenant de vaisseau affecté à l’état-major de l’escadre. Celle-ci ne quittera pas la Méditerranée durant toute la drôle de guerre. Résolu à continuer la lutte malgré l’Armistice il quitte le 9 juillet le bord du Duquesne et débarque à Alexandrie. Il s’attache alors à mettre sur pied le Premier groupe marin, fort d’une quarantaine de “Français libres”. Avec vingt d’entre eux il s’embarque alors vers Londres via l’Afrique du Sud.

Il débarque en Écosse le 27 septembre 1940 et rejoint aussitôt Londres où il est reçu successivement par l’amiral Muselier, commandant des Forces Navales françaises-libres, puis par le général De Gaulle. Il est affecté au 2e bureau des F.N.F.L., celui du renseignement.

L’arrestation
Le 10 octobre, devenu capitaine de corvette, il remplace comme chef du 2e bureau de la France Libre le colonel Passy. Il entreprend alors de monter son propre réseau de renseignement en France et décide d’aller lui-même sur le terrain. Pour cette mission il s’adjoint les services de Yan Doornik et de Maurice Barlier, qui partageront son peloton d’exécution, et du jeune radio Alfred Gressler, qui les trahira. Conduit en France sur le bateau de pêche de Jean-François Fallie, la Marie-Louise, il débarque à Plogoff le 21 décembre 1940. Le 24 il est à Nantes et le 31 à Paris. Le 22 janvier 1941, après des résultats significatifs (liaisons radio avec Londres, nombreux contacts en France…) d’Estienne-d’Orves est arrêté à Nantes, trahi par Gressler, ainsi que nombre de membres du réseau Nemrod. Fin janvier, il est conduit à Berlin. Le 26 février, il est renvoyé à Paris et interné à la prison du Cherche-Midi. Il s’efforça de garder espoir et d’entretenir le moral de ses camarades. Il fait la connaissance de l’abbé Franz Stock, aumônier allemand de la prison avec qui il a de longues discussions.

Condamnés à mort
Son procès devant la Cour martiale allemande de Paris s’ouvre le 13 mai 1941, avec celui de l’ensemble des membres du réseau Nemrod. Huit d’entre-eux, dont d’Estienne-d’Orves sont condamnés à mort le 26 mai. Le 28 il est condamné par la justice française à vingt ans de prison et à la confiscation de ses biens ! Le 9 juin il est transféré à la prison de Fresnes. Le 3 juin, il a enfin pu revoir sa femme, qui viendra désormais le visiter régulièrement. Même si certaines mesures prises par Vichy heurtent profondément en lui le chrétien qui ne cesse d’approfondir sa foi, à commencer par le statut des Juifs, il ne veut songer qu’à la réconciliation des Français, persuadé qu’il est qu’à Londres comme à Vichy, on a pour seul but : « la grandeur de la France ». Dans sa cellule, il relit l’œuvre de Péguy, se plonge dans L’Imitation de Jésus Christ. De son côté la diplomatie française se démène pour obtenir des Allemands la grâce des condamnés. L’amiral Darlan, vice-président du conseil fait de même. Mais l’entrée en guerre de l’U.R.S.S., et les débuts de la résistance communiste font échouer ces fragiles négociations. Hitler refuse de grâcier d’Estienne d’Orves, Barlier et Doornik. C’est l’abbé Stock qui leur annonce le 28 août le rejet de leur demande de grâce.

Le 19 juin 1944, son neveu, David Régnier, membre du réseau de résistance Défense de la France, dirigé par Philippe Viannay (qui fondera l’École de voile des Glénans), est fusillé par la Gestapo. Il sera comme son oncle fait compagnon de la Libération.
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