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Alabordache 27 / 06 / 2005 Sujet : FRUKUS '05Plus de 300 marins des Etats-Unis embarqués sur le destroyer USS Mahan sont déployés dans l'Océan Atlantique oriental pour participer à « FRUKUS '05 », un exercice annuel multilatéral avec la France, la Russie et le Royaume uni. L'exercice de cinq jours finit samedi, et sert à simuler « un environnement de coopération approprié pour répondre à de futures exigences opérationnelles des forces de l'Otan pour les mission de maintien de la paix, d’interdiction maritime ». Les bateaux participant sont le Mahan, basé en Norfolk (Virginie), la frégate anti sous marine française de Grasse, la frégate russe Levchenk, la frégate anglaise Montrose. Presque 1.100 marins des quatre pays sont impliqués. L'exercice est accueilli alternativement. Cette année c’est la France qui est organisatrice.
Source : brest.maville 07 / 01 / 2002 Sujet : Le De Grasse en mer d'OmanLa frégate quitte Brest pour assurer la protection du porte-avions nucléaire
La frégate De Grasse quitte Brest aujourd'hui pour une mission de cinq mois en mer d'Oman. Elle y assurera la protection du Charles-de-Gaulle et la surveillance du trafic maritime. Dans son sillage, l'aviso Second Maître Le Bihan qui escortera les sous-marins nucléaires d'attaque.
Aujourd'hui, à 15 h, la frégate anti-sous-marine De Grasse avec à son bord 298 hommes d'équipage (dont 10 femmes) quitte Brest pour mettre le cap sur l'Océan Indien. Après un passage rapide à Toulon, le bâtiment doit rejoindre la mer d'Oman le 25 janvier afin de relever la frégate toulonnaise Jean-de-Vienne. « Voilà plusieurs semaines que l'on se prépare, on attendait le départ avec impatience. Avec la mise en place d'une force à Kaboul, nous partons plus tôt que prévu. L'équipage est prêt, techniquement, moralement et psychiquement », commente à quelques heures de l'appareillage le capitaine de vaisseau Olivier Lajous, commandant du De Grasse.
À 80 km au sud des côtes du Pakistan, entre Karachi et le détroit d'Ormuz, la frégate brestoise aura deux missions. En premier lieu, elle devra assurer la protection du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle contre les menaces sous-marines dans un secteur où patrouillent des sous-marins iraniens, pakistanais et indiens. Elle a aussi une mission de surveillance de la zone et du trafic maritime, avec éventuellement interpellations et visites de navires.
Dans le cadre de cette mission de surveillance menée par la Task force 473 française en liaison avec la Task force 50 américaine, la frégate Courbet a d'ailleurs déjà interpellé un navire.
Le De Grasse a été équipé de matériel de guerre électronique spécifique ainsi que de deux hélicoptères Lynx. Il embarque également huit commandos marine spécialisés dans la lutte contre le terrorisme maritime. La frégate part donc pour cinq mois avec, sur zone, un rythme de trois missions d'un mois entrecoupées de quatre jours de relâche. Le retour du bâtiment à Brest est prévu entre le 25 mai et le 5 juin.
L'aviso Second Maître Le Bihan quitte également le port de Brest cet après-midi. Il accompagnera le De Grasse jusqu'à Toulon. Plus brève il doit être de retour fin février la mission de l'aviso est d'assurer le soutien des sous-marins nucléaires d'attaque pendant leur relève : il accompagnera le Rubis jusqu'à Djibouti et, au retour, le Saphir jusqu'à Toulon.
12 bâtiments, 3 000 marins
Il y a actuellement dans l'Océan Indien plus de 3 000 marins français embarqués sur 12 bâtiments. Le premier groupe est parti le 1er décembre pour arriver sur zone le 20. Il travaille depuis trois semaines en coopération avec les forces américaines.
La Marine française a une importante activité aérienne : les Super-Étendards du Charles-de-Gaulle font de la reconnaissance d'objectifs. Les deux Hawkeye sont également déployés. Les deux Rafale ne participent pas aux missions sur l'Afghanistan mais sont intégrés au dispositif de sécurité du porte-avions nucléaire.
Le De Grasse va donc relever la frégate Jean-de-Vienne ; l'autre frégate anti-sous-marine La Motte-Piquet sera remplacée par le Surcouf et la frégate antiaérienne Jean-Bart par le Cassard. Également sur zone, le SNA Saphir bientôt remplacé par le Rubis ; le bâtiment-atelier Jules-Verne ; les pétroliers ravitailleurs Var et Somme ; les chasseurs de mines Verseau et Aigle qui seront relevés par le Pégase et le Persée et le bâtiment de transport léger Francis Garnier. Enfin, deux commandos marine de 40 hommes, et deux Breguet-Atlantique et leurs équipages sont stationnés à Djibouti.
Depuis deux jours, le port militaire de Brest accueille les bâtiments de la STANAVFORLANT, la Force navale de réaction immédiate de l'OTAN en Atlantique. Composée de neuf bâtiments placés sous les ordres du commodore Fernando Melo Gomes, de la marine portugaise, cette force comprend 1.800 hommes et femmes prêts à porter assistance à toute nation membre de l'Alliance en situation de crise. Les bâtiments sont de nationalités portugaise, britannique, américaine, néerlandaise, canadienne, espagnole, allemande, norvégienne et belge.
L'objectif de cette escadre basée en Atlantique est d'être opérationnelle à tout moment. C'est la raison pour laquelle elle procède à de nombreux exercices tout au long de l'année, que ce soit en plein Océan Atlantique ou sur les mers de l'Europe du Nord. Ainsi, avant d'arriver à Brest, la STANAVFORLANT a-t-elle procédé à des manĹ“uvres tactiques avant de se joindre à une « task force » française emmenée par la frégate « De Grasse ».
Interdiction d'approcher
Avec la mobilisation générale des forces armées américaines après les attentats de New-York et Washington, les navires de la STANAVFORLANT sont placés sous haute surveillance. Interdiction a été décrétée à toute personne étrangère d'approcher la frégate lance-missiles « USS Samuel Eliot Morison », un bâtiment en service depuis 1980 avec plus de 210 hommes et femmes d'équipage.
Demain, les bâtiments lèveront l'ancre et feront route vers le Portugal pour des opérations conjointes avec les navires de l'OTAN qui patrouillent en Méditerranée (la STANAVFORMED). Puis, ils effectueront un exercice avec la marine portugaise, avant de faire escale dans le port d'El Ferrol, en Espagne.