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Le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) prépare actuellement une campagne d'observation des vagues et des courants au large de la Bretagne. Objectif : étudier et modéliser la propagation des vagues. Application à court terme : prédire l'évolution d'une marée noire
Le bâtiment hydrographique Laplace, dont les opérations sont gérées par le SHOM, appareillera de Brest le 4 février pour une mission inédite : modéliser les vagues et les courants au large de la Bretagne.
Cette campagne, présentée comme première mondiale par l'importance des moyens utilisés et l'étendue de la zone étudiée, s'effectue en collaboration avec le centre de Brest du Service technique maritime et fluvial (CETMEF), ainsi que Météo-France.
La campagne permettra aux scientifiques et ingénieurs du SHOM de vérifier en milieu naturel les connaissances actuelles de ces phénomènes complexes, et de tester de nouvelles théories sur la propagation des vagues près des côtes, sous l'effet du relief sous-marin et des courants.
Des applications
pour le Prestige
Encore méconnus, ces effets peuvent expliquer l'atténuation des vagues, certaines observations sur l'érosion des plages, et la fréquence d'apparition de vagues dangereuses dans des endroits bien précis.
Ces phénomènes seront représentés mathématiquement dans des modèles de prévision des vagues et courants, dont les calculs seront confrontés aux observations. L'ensemble de ce travail s'inscrit dans le cadre du programme d'évaluation et prévision de l'environnement littoral (EPEL), financé par la Marine nationale.
Appareillage le 4 février
Ces mêmes résultats seront prioritairement utilisés pour vérifier de toutes nouvelles théories sur les effets des vagues dans la dérive de polluants, pour les appliquer aux boulettes de pétrole répandues dans le golfe de Gascogne à la suite du naufrage du Prestige.
Appareillant de Brest le 4 février prochain, le bâtiment hydrographique Laplace aura la lourde tâche de déployer quatre bouées houlographes, dont la bouée du CETMEF aux Minquiers (22).
Sept instruments seront également mouillés par des fonds de 15 à 30 mètres pour mesurer houles et courants entre l'île Chausey et les côtes bretonnes.
Source : marine nationale 01 / 10 / 2002 Sujet : Naufrage du Ferry JoolaDans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 le ferry sénégalais Joola, assurant la liaison entre Ziguinchor (Casamance) et Dakar, a chaviré au large de la Gambie. La tempête régnait sur zone.
Une soixantaine de rescapés ont été repêchés par plusieurs navires sénégalais et gambiens (civils et militaires) dépêchés sur zone.
Dans le cadre des recherches en mer entreprises suite à ce dramatique événement, la marine nationale met en oeuvre un avion Atlantique en détachement à Dakar, le bâtiment hydrographique Laplace qui se trouvait en escale à Dakar et le chaland de transport de matériel (CTM 26) de l'unité marine du Cap Vert. Ces éléments assistent les autorités sénégalaises qui coordonnent les opérations sur zone.
Le commandant du Laplace, le capitaine de corvette Benoît Salmon a aussi fait une escale perrosienne à l'exposition des peintres de la Marine à la maison des Traouïéro. Il était accompagné dans la visite de l'exposition par Jean-Pierre Besnard, officier à la retraite, et Charles Truchot, officier de réserve, enseigne de vaisseau de seconde classe.
Le maire, Yvon Bonnot, a remis au commandant le livre édité par Le Télégramme à l'occasion de l'escale des peintres de la Marine à Perros-Guirec. Le commandant a offert à la municipalité la plaque du bâtiment.
Benoît Salmon a intégré l'Ecole Navale en 1988. En 1992, il est affecté sur l'aviso « Commandant Ducuing », basé à Djibouti. Il est alors chef du service « transmission » et « conduite du navire ». Il participe en Mer Rouge aux opérations d'embargo sous mandat ONU, contre l'Iraq.
À l'issue de son cursus de formation d'officier d'interception, le jeune officier embarque sur le porte-avions « Foch », puis sur le « Clemenceau ». Un an plus tard, il sert la frégate antiaérienne « Jean Bart » puis participe aux opérations multinationales au large de l'ex-Yougoslavie.
En 1995, l'officier en second du bâtiment hydrographique « Arago », basé à Papette, est promu lieutenant de vaisseau. Il devient instructeur sur le porte-hélicoptères « Jeanne d'Arc », après avoir obtenu le brevet de l'école des systèmes de combat des armes navales. Pendant deux ans, l'officier est chef de service à bord de la frégate anti-sous-marine « Jean de Vienne », basée à Toulon.
En 1999, il embarque à nouveau à bord de la « Jeanne d'Arc ». Dans le cadre de ses fonctions d'instructeur, il participe aux opérations d'aides humanitaires au large du Mozambique.
Depuis l'année dernière, il avait rejoint l'équipe de direction du Centre d'Instruction Navale.
Hydrographie de la zone Pas-de-Calais
Ce mois-ci, l'hydrographe « Laplace » prendra la mer à destination de la zone Pas-de-Calais. Une zone de forts courants, dont les fonds doivent être souvent observés. Des missions qui rassemblent une équipe d'ingénieurs hydrographes qui font les relevés et les analyses à bord bâtiment. L'équipage du navire, composé de 32 membres, assure aussi des missions de service public.
Le capitaine de corvette Grimaldi quitte son commandement pour rejoindre le Centre d'Instruction Navale de Saint-Mandrier dans le Var.
Le samedi 16 septembre 1950, le capitaine de frégate Remusat décide, devant le mauvais temps annoncé, de mouiller son navire dans la baie de La Fresnaye, au pied de Fort Lalatte. Peu après minuit, le « Laplace », une frégate météorologique à bord de laquelle sont présents 92 hommes, saute sur une des mines magnétiques allemandes que recèle la baie.
« Il s'agissait, écrit Pierre Amiot dans son histoire de Saint-Cast, d'une mine posée sur le fond et qui, par un système ingénieux, ne saute qu'après un certain nombre de passages de navires. C'est ce qui a dû se passer pour le « Laplace » qui, drossé par le courant, joue légèrement sur son ancre et, par passes successives, a armé la mine ».
41 rescapés trouvent
refuge sur les côtes
Pendant que le capitaine Remusat, qui a dirigé les secours avec calme et sang-froid, se laisse sombrer avec son navire, 41 rescapés parviennent à atteindre les côtes de Plévenon et de Saint-Cast en utilisant les quatre radeaux épargnés par l'explosion ou en nageant contre les courants.
Après la messe célébrée en l'église de Saint-Cast, Henri Le Guével, président de l'Association des rescapés du « Laplace », accompagné de quelques camarades qui, comme lui, ont survécu à l'explosion du navire, a déposé une gerbe au pied de la stèle de granit, Ĺ“uvre du sculpteur Guinard.
Le maire de Saint-Cast, un détachement de la Marine nationale et les représentants des associations patriotiques de Saint-Cast et de la SNSM participaient également à la cérémonie du souvenir.
Hier, à 10 h, le capitaine de vaisseau Convert, chef d’Etat major d’Alfan Brest a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Jacques Grimaldi comme nouveau commandant du bâtiment hydrographique « Laplace ».
Le capitaine de corvette Eric Mignot pilotait l’équipage depuis le 13 février 2000. Il va bientôt se retrouver à bord de la frégate allemande Lübeck, où il servira comme officier de liaison dans cette unité de la nouvelle force franco-germanique.
Le nouveau promu, âgé de 41 ans, électricien d’armes de formation, a servi en début de carrière à bord de l’escorteur d’escadre Galissonnière, de l’aviso Doudart de Lagrée et de l’escorteur lance-missiles Du Chayla.
Breveté supérieur de sa spécialité, puis de l’école des officiers missiles-artillerie, il a été promu lieutenant de vaisseau le 1 e r août 1994.
Après un embarquement à bord du bâtiment d’expérimentation Ile-d’Oléron, et quelques mois à l’antenne de Toulon de la division Programmes de l’Etat major de la Marine, le LV Grimaldi a exercé les fonctions de commandant en second de l’aviso Commandant Bouan avant de renforcer le bureau activité de l’Etat major de la force d’action navale.
C’est désormais sous son autorité que le Laplace va poursuivre ses missions dans les accès aux ports de Bretagne et du Pas-de-Calais.