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Présentation, caractéristiques Croiseur Emile Bertin
Présentation Croiseur Emile Bertin
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Présentation, caractéristiques Croiseur Emile Bertin Mettre à jour
Présentation générale : Particulièrement élégant, le croiseur de 2ème classe "Emile Bertin" était sans doute le plus sophistiqué de son époque, tant par son armement que sa puissance et sa vitesse qui était sa seule réelle protection. Il pouvait être grée en mouilleur de mines mais ne sera jamais utilisé en tant que tel. Durant sa carrière, le "Bertin" a littérallement accédé dans la marine au rang de mythe collectif, et cela a duré tant qu'il a navigué. L'Emile Bertin n'a jamais manqué de volontaires et pour un officier, il était de bon ton d'avoir embarqué à son bord.
Déplacement : 8.480 tonnes
Longueur : 177m
Largeur : 15.84 m
Tirant d'eau : 5.44 m
Numéro de coque : Néant
Date admission au service actif : 28 janvier 1934
Date retrait service actif : Désarmé en 1957. Démoli en 1961.
Date mise sur cale : 18 août 1931 aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire.
Date lancement : 9 mai 1933
Nombre d'officiers : ?
Nombre d'officiers mariniers : ?
Nombre de quartier-maîtres et matelots : ?
Propulsion : 6 chaudières Penhoêt alimentant 4 turbines Parsons à engrenage,entrainant 4 hélices. Sa puissance atteignait 120.000 cv.
Energie : Paragraphe en cours de rédaction.
Système de combat : ARMEMENT D'ORIGINE :
3 tourelles triples de 152 mm (2 à l'avant, 1 à l'arrière).
3 tourelles double de 90 mm AA
8 canons de 37 mm AA.
6 mitrailleuses de 13,2 mm AA.
2 tourelles triples de tubes lance-torpilles de 550 mm.
Une catapulte pour 2 hydravions GL.832 (Observation et de conduite de tir)
Possibilité d'embarquer 200 mines.
ARMEMENT APRES MODERNISATION AUX USA :
(A Philadelphie d'août à décembre 1943)
3 tourelle triples de 152 mm (2 à l'avant 1 à l'arrière)
5 tourelles doubles de 90 mm AA.
4 affuts quadruples de 40 mm AA.
20 pièces de 20 mm AA.
2 tourelles triples de tubes lance-torpilles de 550 mm.
La nécessité d'augmenter la défense AA a conduit à récupérer de la place sur le pont.
Avec l'installation d'un radar et d'un appareil d'écoute ASM "asdic" les hydravions sont devenus obsolètes pour l'observation et la conduite de tir. Ils sont débarqués ainsi que la catapulte lors de la modernisation de 1943.
Port base : 1934 à 1940 : Brest - 1940 à 1943 : Fort de France - 1943 à 1947 : Alger puis Saïgon - 1947 à son désarmement : Toulon.
Directement subordonné à : En cours de recherche
Mission : Paragraphe en cours de rédaction
Déplacement lège : 5.886 tonnes
Distance franchissable : 6000 nautiques à 15 noeuds
Vitesse maximale : Officielle: 34 Noeuds.( Aux essais il a dépassé 40,5 noeuds faisant de lui le croiseur le plus rapide du monde)
Ville marraine : ?
Adresse officielle : Bâtiment feraillé.
Historique : Les archives ayant sans doute été détruites pendant la guerre, on ne trouve pas trace de l'histoire de l'Emile Bertin avant 1939. Engagé dans la malheureuse l'expédition franco- britannique de Norvège, l'Emile Bertin est atteint par une bombe aérienne qui touche son arrière sans exploser. Après réparation à Brest, en juin 1940, il est chargé d'une partie du transport des réserves de la Banque de France à Halifax (USA) avec le Béarn et la Jeanne d'Arc. Il effectue 2 voyages. Le premier se déroule sans problème et l'équipage reçoit un excellent accueil à Halifax. Pendant le second voyage, la France s'apprêtant à demander l'armistice, l'accueil n'est plus le même. Le croiseur reçoit l'ordre d'emmener sa précieuse cargaison en Martinique mais la Royale Navy à ordre de l'empêcher par la force d'appareiller. Un matin au branle-bas, tous les canons britanniques sont pointés sur l'Emile Bertin. Le capitaine de vaisseau Battet devra habilement négocier et ruser pour parvenir à franchir en force le barrage du port sans que ne soit tiré aucun coup de canon. On a évité de justesse un second "Mers el Kébir"... L'Emile Bertin est alors stationné à Fort de France (Martinique) avec le Béarn et la Jeanne d'Arc. Les Etats- Unis imposent leur immobilisation. Après l'occupation de la zone libre par les Allemands et sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942, tout ce qui reste de notre marine et l'Empire reprennent la lutte au côté des alliés. En juin 1943, l'Emile Bertin appareille vers Philadephie (USA) pour y être modernisé. Il se distingue en Méditerannée. Il participe aux débarquements d'Anzio (Italie) le 22 janvier 1944 et de Provence le 15 août 1944. Aussitôt la France libérée, il est engagé dans les opérations d'Indochine. Il participe à des opérations combinées pour tenter de conserver à la France "la "perle" de son empire colonial. C'est à son bord qu'Hô-Chi-Minh, le chef charismatique du Viet-Minh, est reçu par l'amiral d'Argenlieu. Basé à Toulon en 1947, l'Emile Bertin est affecté au groupe des école de canonnage. Désarmé et rayé des listes de la flotte le 27 octobre 1951, il est utilisé comme dépôt et feraillé en 1961.
Bibliographie : Recherche effectuée par le CF(R) Daniel Maurice
Portrait : Louis-Emile Bertin est né à Nancy le 23 mars 1840. Polyechnicien, il choisit le Génie Maritime. Il est d'abord affecté à Cherbourg en 1863. Ingénieur et docteur en droit, Il effectue des travaux remarqués sur la houle et le roulis. Cette même année il est détaché au Japon pour quatre ans. Il participe à la construction de la marine impériale japonaise, apportant ainsi une contribution décisive au succès japonais de 1894 lors de la guerre sino-japonaise. Il dirige également la construction des arsenaux de Kure et de Sasebo. Pendant la guerre de 1870, il est chargé de la défense du Cotentin. A Brest il met au point de nouveaux procédés de constructions des navires de guerre. Il et mort à Cherbourg le 22 octobre 1924.....(Paragraphe en cours de rédaction)
Commandant : En cours de recherche
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