Ajouter une nouvelle caractéristiquePrésentation générale :
Pour combattre les sous-marins allemands dans la bataille de l'Atlantique, les chantiers américains construisent entre 1942 et 1945 une série de plus de 500 unités appelées destroyers d'escorte (DE). La Marine nationale en arme six début 1944 pour démarrer sa reconstitution après les pertes de 1942, puis huit autres entre 1950 et 1952, dans le cadre de l'OTAN, le traité de l'Atlantique Nord. Ces 14 bâtiments, devenus les escorteurs type Sénégalais, (Bambara, Kabyle, Malgache etc...), permettent à la Marine d'assurer ses missions jusqu'à la fin des années cinquante, notamment à l'entraînement à la lutte anti-sous-marine et la surveillance maritime en Algérie, en attendant la mise en service des escorteurs rapides issus des programmes d'après-guerre. Acheté aux Américains après la guerre de 39-45, retapé et réarmé ce Superbe batiment rapide d'environ 100 m de long, le BAMBARA était basé à Mers El Kebir (Oranie) pendant les évênements d'Algérie. ... Sous les ordres du vice-amiral d'Escadre QUERVILLE, préfet maritime de la IV ème région.
Déplacement :
1650t
Longueur :
93m27
Largeur :
11m60
Numéro de coque :
F719
Date admission au service actif :
1943
Date retrait service actif :
fin 1958 affecté Groupe escorteurs en complément basé à mer el kebir
Nombre de quartier-maîtres et matelots :
120 hommes environ
Propulsion :
4 moteurs diesel-electrique de 1720 cv.
2 hélices - 19 noeuds
2 gouvernails
Energie :
gas-oil
Système de combat :
2 canons de 76 mm à l'avant
3 affuts de 40 mm
7 affuts doubles de 20 m grenades anti soumarines 1 canon de 76 mm à l'arrière
Port base :
ORAN 1956/1958 mer el kebir 1958/1960
Directement subordonné à :
Vice-Amiral QUERVILLE Préfet Maritime de la IVème région (vers années 57-59)
Mission :
Chargé des opérations de maintien de l'ordre sur les mers et particulièrement en Méditerrannée. Equipé de sonar il surveillait le trafic sous-marin. Armé de lance grenades il était un bâtiment adapté à la chasse sous-marine. Il a participé à la récupération de deux pilotes de la marine en 1958, tombés à l'eau après un crasch d'avions.
Vitesse maximale :
19 noeux
Historique :
DESTROYERS D'ESCORTE EN FRANCE
Le Sénégalais, L'Algérien, Le Tunisien, Le Maroain, Le Hova, Le Somali - L'Arabe, le Kabyle, Le Bambara, Le Sakalave, Le Touareg, Le Soudanais, Le Berbère, Le Malgache
Pour combattre les sous-marins allemands dans la bataille de l'Atlantique, les chantiers américains construisent entre 1942 et 1945 une série de plus de 500 unités appelées destroyers d'escorte (DE). La Marine nationale en arme six début 1944 pour démarrer sa reconstitution après les pertes de 1942, puis huit autres entre 1950 et 1952, dans le cadre de l'OTAN, le traité de l'Atlantique Nord. Ces 14 bâtiments, devenus les escorteurs type Sénégalais, permettent à la Marine d'assurer ses missions jusqu'à la fin des années cinquante, notamment à l'entraînement à la lutte anti-sous-marine et la surveillance maritime en Algérie, en attendant la mise en service des escorteurs rapides issus des programmes d'après-guerre.
Portrait :
Documentation et mise àjour réalisés par Jean-Claude SELLES, matelot secrétaire àBord du Bambara Octobre 1957 àJuin 1958.
Commandant :
C.F. PRACHE Philadelphie sept. 1950
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